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Bitschwiller-lès-Thann, St Alphonse
L'édifice fut achevé en 1846. Cette année-là Augustin ZEIGER, alors facteur d'orgues à Lyon, prêta un orgue dans l'espoir de construire l'instrument définitif. Zeiger avait reçu l'orgue Callinet de Hattsatt, et l'avait couvert de louanges. Malheureusement pour lui, malgré ce prêt, en 1858, Bitschwiller préféra payer une location et conclure l'affaire avec Claude-Ignace Callinet. L'orgue fut reçu le 31/01/1861 par Joseph HEYBERGER. L'expert s'enthousiasma pour l'orgue, mais critiqua le bruit de la traction. (Heyberger, titulaire du CAVAILLE-COLL de Mulhouse, St-Etienne, était exigeant sur ce point, et s'est aussi montré très critique envers la mécanique de Moosch.) Cet orgue comporte encore une Console en fenêtre, mais Claude-Ignace abandonne ici le Cornet et le Nasard.
Ce "Positif" est vraiment un clavier de transition entre le Positif classique et le Récit romantique. Intérieur, il n'est pas encore expressif, mais ne monte plus les harmoniques d'un Cornet. Ce n'est plus un "petit grand-orgue", mais le clavier des jeux de solo. Il y eut une réparation dès 1876 (ce n'est pas du tout courant pour un orgue Callinet), et en 1891 Joseph Antoine BERGER compléta l'instrument en ajoutant des jeux sur les Chapes vides.
Vers 1947, la Doublette du Grand-orgue a été transformée en Tierce (ce qui est très discutable, vu que du coup, il n'y avait plus de 2 pieds, et que le clavier ne comportait pas de Nasard). En 1960, l'orgue fut confié à Alfred KERN.
Il procéda à des réparations, compléta la Pédale de 25 à 30 notes, et procéda aux changements de jeux suivants :
La Montre est d'origine : elle n'a pas été réquisitionnée en 1917. Le Do grave ('C') porte l'inscription "C montre a été fait par Ignace HARENTZ, ouvrier facteur d'orgues, Rouffach, 1860, âgé de 19 ans et 6 mois chez M. Callinet". ![]() Mécanique : Suspendue au Grand-orgue, à Equerres au "Positif". Sommiers à Gravures d'origine. Ceux du Positif sont des deux côtés de celui du Grand-orgue.
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