Historique

Cet édifice reçut en 1735 le positif André Silbermann, 1717, qui avait été construit pour Madame d'Andlau. [ArchSilb] [IHOA]

Il s'agit du "Deuxième positif", ou "positif d'Olwisheim". Mme d'Andlau (née Marie Anne Klinglin) s'était remariée à l'influent Maréchal du Bourg. C'est ce dernier qui acheta l'instrument, qui fut placé dans l'Hôtel de Commandants (l'actuel Hôtel de police, rue de la Nuée Bleue) en 1729. L'orgue avait été construit en 1717, mais on ne sait pas où il était placé auparavant. La plate-face du milieu était muette (et permettait l'accès aux tuyaux). Il y avait 2 claviers (ce qui ne correspond pas vraiment à la composition : il y avait peut-être un Cornet de récit), et des volets de fermeture. Le jeune Jean-André Silbermann (qui ne connaissait alors que deux pièces de musique) le joua pour le Maréchal du Bourg. Le buffet, en chêne, fut plus tard peint (scènes inspirées d'Ovide) et doré : le petit orgue était choyé et très apprécié ! [ArchSilb]

En 1734, à la mort de sa propriétaire, le positif fut légué à la paroisse d'Andlau, Sts-Fabien-et-Sébastien. Jean-André Silbermann le démonta dans un grand silence, pour ne pas perturber le deuil du Maréchal du Bourg. Il y a été déménagé, installé sur la tribune, et repeint pour plus de sobriété. [ArchSilb]

L'orgue a été démonté en 1775 par Conrad Sauer, et remonté en 1776 après des travaux à l'édifice. [ArchSilb]

D'après Pie Meyer-Siat, c'est cet instrument qui a été installé en 1793 par Sébastien Krämer à l'église mixte d'Olwisheim. Mais, en 1878 est arrivé là-bas un orgue Georg Hladky, datant de 1786 : le positif Silbermann aurait alors été démantelé : la partie instrumentale a disparu, tandis que le buffet a pendant longtemps servi... d'armoire à l'école. [IHOA]

Caractéristiques instrumentales