L'orgue de Michel STIEHR, datant de 1817, n'avait qu'un seul clavier avec 12 jeux, et une Pédale avec 3 jeux de 15 notes (et deux Chapes vides, une au manuel et une à la Pédale). La décision de l'achat d'un orgue à Eschau fut prise suite à l'engagement des habitants de fournir, en quatre fois, une importante somme en contribution volontaires. C'est dire si cet instrument était désiré.

Eschau, le 16/07/2000

     Le Buffet est dit "de type Roeschwoog", car il est muni de "Tourelles" plates.

Il y eut une réparation en 1838 (Soufflerie ?), et, bien plus tard, vers 1900, François KRIESS de Molsheim vint y faire des travaux. C'est bien peu en presque 1 siècle : les orgues de Michel Stiehr, de très grande qualité, étaient extrêmement fiables.
En juin 1917 les tuyaux de façade ont été réquisitionnés.

En 1962, il y avait une Gambe et une Voix Céleste (à la place de la Fourniture et de la Cymbale). Le Larigot avait été supprimé. Il y avait un Violoncelle 8' sur la Chape laissé vide par Stiehr à la Pédale.

     En 1967, Alfred KERN procéda à une reconstruction de l'instrument. La composition du Manuel fut restaurée (il y avait vraiment un Larigot en 1817 : c'était le premier Larigot de Stiehr), et Kern ajouta un Echo de deux jeux. (Bien sûr, il y manquerait encore, pour le compléter, un Nasard, une Quarte et une Tierce).
Deux Clairons vinrent enrichir les Anches : l'un au Manuel sur la chape laissée vide par Stiehr, et l'autre remplaça à la Pédale le Violoncelle de Kriess.
Montre en étain neuve.

Mécanique : Suspendue, Sommiers à gravures, d'origine au Grand-Orgue.
Le Diapason d'origine (Si 440 Hz) a été conservé.

Sources :

• P. MEYER-SIAT, "Stiehr-Mockers", AEA XX (1972-73)