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Les orgues de la région de Ferrette
Courtavon, Sts-Jacques-et-Christophe
1917 degr > Dégâts
Courtavon, l'orgue Wetzel / Schwenkedel.
Les photos sont de Martin Foisset, 07/09/2019 et 21/02/2016.Courtavon, l'orgue Wetzel / Schwenkedel.
Les photos sont de Martin Foisset, 07/09/2019 et 21/02/2016.

L'église néo-gothique actuelle date de 1865 : c'est l'œuvre de Diogène et Aristide Poisat (à qui ont doit les églises d'Ensisheim, Liebsdorf, Dolleren, Winkel, ainsi que plusieurs églises et édifices du Territoire de Belfort). Deux ans après son achèvement, les frères Wetzel y posèrent l'un des plus grands instruments issus des ateliers de la maison strasbourgeoise. L'instrument a certes été fortement modifié, puis a été victime de l'abandon. Mais il contient un grande quantité d'éléments de valeur qui justifierait pleinement qu'on lui (re-)donne un avenir.

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L'orgue de facteur inconnu (1825)
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Historique

La présence d'un orgue à Courtavon est attestée dès 1825 : on connaît le nom de l'organiste, Jean-Pierre Watré. [IHOA]

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L'orgue de facteur inconnu (1849)
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Historique

En 1849, on acheta l'orgue de Huningue, Ancienne église de garnison. [IHOA]

Cet instrument avait fort probablement été construit par Jean-Louis Perny, peu après 1749. [IHOA]

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Historique

En 1867, les frères Wetzel livrèrent à Courtavon un de leurs plus grands instruments, de 24 jeux, doté d'un positif de dos et d'un pédalier de deux octaves. [IHOA] [ITOA]

Le devis est daté du 26/11/1865, pour un orgue à fournir le 01/04/1867. [PMSRHW]

Composition, Devis
Positif de dos, 54 n. (C-f''')
12 bois, 42 mélange
12 bois, 42 étain
Etain
Etoffe
Etoffe
Manuel, 54 n. (C-f''')
(E-f''')
20 bois, 30 mélange)
Etain
12 bois, 42 mélange
12 bois, 42 étain
Etoffe
Etain
4 bois, 50 mélange
Etain
Mélange
Etain
Mélange
Etain
Etain
Etain
Pédale, 25 n. (C-c')
Bois
Bois
Bois
Etain
Etain
Etain
I/P

Il faut noter que 3 ans plus tard, le 11/07/1868, les frères Wetzel proposèrent à peu près la même composition à Courgenay (Jura Suisse, CH). Trois tourelles pour le grand buffet, trois tourelles pour le positif de dos, pédale à 18 notes avec Clairon... en 1868. Par rapport à Courtavon, outre le désespérant retour à un pédalier "pour instituteur" (18 notes), les seules différences étaient que la Flûte traverse était en 8' (et non 4') et que la Fugara était en 4' (et non en 8'). On ne sait pas exactement si cet orgue fut construit, mais, si c'est le cas, il n'en reste absolument rien, puisque l'on trouve là-bas un Ziegler (Uetikon am See) de 1966, néo-baroque jusqu'au bout de son Larigot.

D' après le témoignage du plus âgé des organistes du village, il y aurait eu une Bombarde 16' à la place du Violoncelle 8' dans l' orgue d'origine construit par Wetzel. [GUeberschlag]

Autre part, comme le dessus du Cromorne de l'orgue actuel semble être de Wetzel, il n'est pas impossible que le positif de dos de l'orgue de 1867 ait été muni d'un Cromorne (contrairement à ce qui était prévu au devis).

Pendant la première guerre mondiale, l'église a été utilisée comme hôpital militaire.
On voit sur cette photo (prise entre 1914 et les premiers mois de 1917) l'orgue Wetzel
avec son positif de dos, ainsi que la ligne des bouches originelle du grand-orgue.Pendant la première guerre mondiale, l'église a été utilisée comme hôpital militaire.
On voit sur cette photo (prise entre 1914 et les premiers mois de 1917) l'orgue Wetzel
avec son positif de dos, ainsi que la ligne des bouches originelle du grand-orgue.

Les tuyaux de façade ont été réquisitionnés par les autorités en 1917. [IHOA]

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Historique

En 1933, Georges Schwenkedel reconstruisit l'instrument, et le considéra comme son opus 49. [ITOA]

L'opération avait, comme la plupart des projets de rénovation de l'époque, deux objectifs majeurs :

- doter l'orgue d'un récit expressif (en déplaçant la tuyauterie du positif de dos à l'intérieur de l'instrument et en y ajoutant des jeux)

- installer une console moderne, indépendante, ergonomique, et dotée de nombreux accessoires.

Il s'agissait donc d'une de ces opérations "lourdes" qui ont affecté des instruments issus du 19ème. Ce n'était donc pas un instrument neuf (pour lesquels les idées originales des années 30 pouvaient librement s'exprimer), mais une reconstruction. Cela consistait à ré-utiliser un maximum de matériel existant, en le complétant pour combler ce que l'on estimait, à l'époque néo-classique, être des lacunes. A la décharge des commanditaires, il faut se souvenir que les connaissances historiques en matière d'orgues était très lacunaires : on connaissait "Silbermann" et les contemporains, et c'est à peu près tout. Autant dire pas grand-chose. Nul, à l'époque, ne songeait à chercher de la valeur dans des orgues Stiehr, Rinkenbach, ou, comme ici, Wetzel. Ils étaient considérés comme des instruments "utilitaires de campagne" issus de la forte demande au cours du 19ème siècle.

En 1865, après des années de facilité, puis de ce qu'il faut bien appeler de l'atavisme, la facture alsacienne commençait, timidement, à s'ouvrir sur le monde, et à produire quelques instruments compatibles avec le répertoire. L'ouvrage des frères Wetzel à Courtavon en témoigne : pédalier de 25 notes (enfin ! Le standard en Alsace était alors bien souvent le "pédalier pour instituteur" de 18 notes), composition colorée et permettant une grande dynamique... l'instrument était plutôt novateur dans son contexte très conservateur. Bien sûr, il subsistait des caractéristiques de son style "pré-romantique" : le positif de dos, une expression bien timide du symphonisme naissant, ou sa Trompette (de grand-orgue) coupée en basse+dessus.

Aux yeux des commanditaires des années 30, ces instruments pouvaient avoir l'air d'orgues romantiques "inachevés" (et incompatibles avec le répertoire). Ou alors de classiques "issus de la tradition Silbermann", mais un peu "décadents" auxquels il manquait Mixtures et Mutations. Dans les deux cas, il fallait les compléter.

Le projet de 1933 était d'une grande ambition : ajout de 4 jeux, construction d'un grand récit de 68 notes (pour disposer d'octaves aiguës réelles), complément à 30 notes et déplacement de la pédale sur les côtés, et, bien sûr, une belle console moderne, donnant à l'organiste un contrôle total sur son instrument : combinaisons fixes et libre, crescendo, appels, et de nombreux accouplements, dont trois "à l'octave" destinés à multiplier les possibilités sonores de la tuyauterie.

Courtavon comptait 351 habitants en 1931 : cela fait un jeu pour 12 à 13 habitants ! A ce niveau d'engagement, la ville de Mulhouse à l'époque aurait été dotée plus de 300 orgues de 25 jeux en moyenne.

Evidemment, tout ceci n'était possible qu'en adoptant une transmission pneumatique et, au moins pour le récit, des sommiers neufs. Mais - et c'est tout à l'honneur de Georges Schwenkedel - les éléments Wetzel présents ont été préservés au maximum. Si le sommier et le buffet du positif de dos ont disparu, quand c'était possible, pratiquement tous les tuyaux de 1865 ont retrouvé une place dans l'instrument reconstruit. Les exceptions se trouvent essentiellement dans les bases des anches. Le Clairon de pédale, la Voix céleste (du grand-orgue ; l'actuelle du récit n'est pas de Wetzel) et la Flûte octaviante 4' semblent avoir été les seuls jeux totalement supprimés.

L'apport de 1933 en jeux neufs a été : le Cor anglais du grand-orgue, le Quintaton 16', la Voix céleste et la Flûte harmonique 8' du récit.

Deux jeux d'occasion (en son temps, Charles Wetzel les appelait "jeux de rencontre") ont été : le Gemshorn du grand-orgue et le Nasard 5'1/3 de la pédale (tous deux datent du 19ème). Le dessus du Cromorne actuel semble être de Wetzel ; ce jeu a peut-être été ajouté dans l'orgue de 1867 bien que ne figurant pas au devis.

Il en résulte que :

- à part les tuyaux de façade, l'intégralité des jeux du positif de dos prévus au devis a été sauvegardée. Si, comme c'est probable, le positif a été complété par un Cromorne, le dessus de celui-ci est conservé.

- à part le Clairon, l'intégralité de la pédale de 25 notes des frères Wetzel a été conservée ; y-compris les sommiers.

- à part les tuyaux de façade, la "Voix céleste" (qui était peut-être un Salicional), la Flûte octaviante et la basse de la Trompette, l'intégralité du grand-orgue a été conservé ; y-compris les sommiers. (La Fourniture 3 rangs et le dessus de la Trompette sont à l'actuel récit, tout comme, probablement, la Fugara 8' qui doit être l'actuelle Gambe 8'.)

Des réparations ont été effectuées en 1955 par Curt Schwenkedel. [ITOA]

Le buffet

Le buffet a été dessiné par Aristide Poisat, l'architecte de l'édifice, évidemment dans le style néo-gothique. Il est d'une grande sobriété : trois plates-faces (la plus grande au centre) s'inscrivent dans un couronnement triangulaire doté de crochets et de pinacles. A l'origine, le grand buffet était complété d'un positif de dos, inscrit dans un rectangle, constitué de 3 plates-faces de même hauteur, celle du centre étant un peu plus large.

Caractéristiques instrumentales

Composition, 2019
Grand-orgue, 56 n. (C-f''')
Wetzel
Façade de Schwenkedel, puis Wetzel
Wetzel
Jeu ancien
Façade de Schwenkedel, puis Wetzel
Wetzel
Wetzel
Wetzel
(c'-f''')
Wetzel ; 4', 2'2/3, 2', 1'3/5
Cor anglais 8'
Schwenkedel, 1933
Réelles
Récit expressif, 56 n. (C-g'''')
Schwenkedel, 1933
Wetzel (C-f''') ; gis''-g''' ouverts et coniques
Schwenkedel, 1933 ; fis'-g'''' harmoniques
Wetzel ; probablement la Fugara du grand-orgue
Wetzel
(c-g''')
Jeu ancien de récupération
En partie de Wetzel (partie sur le vent de la Montre du positif)
Wetzel ; fis''-g'''' ouverts
(C-g''')
Wetzel
Wetzel (du grand-orgue)
Basses et de Schwenkedel, dessus de Wetzel (sauf fis'''-g'''', gis'''-g'''' à bouches)
Idem que la Trompette
Pédale à accrocher
Réelles
Pédale, 30 n. (C-f')
Wetzel
Wetzel
A priori Wetzel, mais à vérifier
Gros nasard 5'1/3
Jeu du 19ème, sur la chape du Clairon
Wetzel
Wetzel
I/P
Pédale basculante et indicateur linéaire
[ITOA] [IHOA] [Visite]
Console:

Console indépendante, de Schwenkedel (1933), dos à la nef, fermée par un rideau coulissant. Tirage des jeux par dominos numérotés, disposés en ligne au-dessus du second clavier (sans séparation) et munis de porcelaines centrales dont le fond permet d'identifier le plan sonore : blanc pour le grand-orgue et les accouplements, vert pour la pédale (au centre) et rose pour le récit expressif. Le nom des jeux d'anches est écrit en rouge, et celui des accouplements en marron (et en gothique).

Claviers blancs, joues moulurées. Commande des aides à la registration par 7 pistons, placés sous le premier clavier. De gauche à droite : les combinaisons fixes ("I.", "II.", "III.", [Tutti] (porcelaine perdue) et "0." (annulateur), le crescendo et la combinaison libre (les deux porcelaines sont perdues, donc l'ordre est incertain).

Sélection de la combinaison libre par picots basculants bruns, placés au-dessus de chaque domino. Les accouplements sont donc programmables. Indicateur linéaire de crescendo, placé en haut au centre, gradué de 0 à 12, et repéré par une porcelaine "Crescendo". (La position "en vue" de cet accessoire montre l'importance qu'il avait dans les années 1930.)

Les commandes à pied sont repérées par des porcelaines rondes blanches à liséré doré. (Par souci de cohérence, le nom des accouplements figure également en fonte gothique, qui est donc utilisée comme "repère visuel".) De gauche à droite, d'abord les pédales à accrocher : "Annul Anches", "Super II" (II/II 4'), "Super II-I" (II/I 4'), "Sub II-I" (II/I 16'), "Ped. II." (II/P), "Ped. I." (I/P), "Man. II-I" (II/I). Suit une porcelaine manquante et une échancrure bouchée pour une pédale à accrocher (modification de 1955 ?). Il y a ensuite les deux pédales basculantes : "Expression Récit." et "Cresc. général". Tout à droite, la pédale à accrocher du trémolo : "Tremolo R.".

Comme souvent chez Schwenkedel, la plaque d'adresse est constituée de plusieurs porcelaines rectangulaires blanches. La principale est placée à droite du second clavier, et dit :

Georges Schwenkedel
Maître facteur d'Orgues
Strasbourg - Königshoffen

Le libellé est spécifique, sur les autres plaques Schwenkedel des années 30, la deuxième ligne dit soit "Manufacture de Grandes Orgues", soit "Orgelbaumeister".

La deuxième porcelaine est placée tout à gauche, au même niveau :

1933

Puis, juste à sa droite :

Opus 49
Transmission:

Pneumatique tubulaire (notes et jeux).

Sommiers:

Les sommiers du grand-orgue (54 notes) et de la pédale (25 notes, pas le complément à 30) sont de Wetzel, 1867, et à gravures. Ils ont l'air en très bon état. Les soupapes sont actuellement tirées par un système pneumatique, si bien que les sommiers n'ont pas été profondément modifiés. Celui du grand-orgue comporte 13 chapes, dont seulement 10 sont utilisées actuellement. La deuxième (correspondant à la Fourniture 3 rangs), la cinquième et la dixième (i.e. celles de la "Voix céleste 8'" et de la Fugara 8' d'origine) sont vides. Les feux-sommiers étant conservés, on peut même retrouver les tailles.

Deux sommiers à membranes pour le récit, de 1933, logés juste devant l'arc en en ogive refermant la nef, au fond. Ces sommiers ont 68 notes, de façon a disposer des octaves aiguës réelles (II/II 4' et II/I 4').

La pédale est logée de part et d'autre du buffet, ce qui n'est pas son emplacement d'origine : sur la photo datant de la première guerre mondiale, on voit le mur du fond du côté gauche du buffet.

Tuyauterie:

L'orgue étant à l'abandon depuis des années en raison de l'installation d'une chose électronique, la tuyauterie de grand-orgue et la pédale ont souffert de l'empoussièrement et du manque d'entretien (tuyaux affaissés ou repliés sous leur propre poids). La tuyauterie du récit, à l'abri dans la boite, est beaucoup plus propre. A l'exception de 3 jeux de 1933 et de deux ou trois jeux du 19ème dont la provenance reste à déterminer, l'intégralité de la tuyauterie semble être des frères Wetzel.

Une vue sur la tuyauterie du grand-orgue.
La façade est à gauche, la passerelle d'accord (et le fond de l'orgue) à gauche.
De gauche à droite : la Montre 8', la Doublette,
le Cornet (dont on ne voit que les postages et une partie
de la pièce gravée, dans le coin supérieur gauche),
une chape vide, le Gemshorn 8' (conique), le Prestant,
le Bourdon 16' (à calottes mobiles), le Bourdon 8',
une chape vide, la Flûte traverse 4', le Nasard,
le faux-sommier vide à 3 trous par note de la Fourniture
(qui est actuellement au récit), et le Cor anglais
(avec ses opercules).Une vue sur la tuyauterie du grand-orgue.
La façade est à gauche, la passerelle d'accord (et le fond de l'orgue) à gauche.
De gauche à droite : la Montre 8', la Doublette,
le Cornet (dont on ne voit que les postages et une partie
de la pièce gravée, dans le coin supérieur gauche),
une chape vide, le Gemshorn 8' (conique), le Prestant,
le Bourdon 16' (à calottes mobiles), le Bourdon 8',
une chape vide, la Flûte traverse 4', le Nasard,
le faux-sommier vide à 3 trous par note de la Fourniture
(qui est actuellement au récit), et le Cor anglais (avec ses opercules).
Une vue sur la tuyauterie du récit.
Il y a 7 jeux Wetzel complets et 2 dessus, remarquablement préservés !
De gauche (fond et passerelle centrale entre les deux sommiers) à droite :
la Flûte harmonique 8', la Gambe (?), le Bourdon 8',
le Salicional (?), le Principal 4', le Quintaton 16', la Voix céleste (?),
la Flûte à cheminée 4', la Flûte 2' (sans octave supplémentaire gis'''-g''''),
la Fourniture (idem ; mais son faux-sommier est prolongé et pré-percé),
la Trompette et le Cromorne.Une vue sur la tuyauterie du récit.
Il y a 7 jeux Wetzel complets et 2 dessus, remarquablement préservés !
De gauche (fond et passerelle centrale entre les deux sommiers) à droite :
la Flûte harmonique 8', la Gambe (?), le Bourdon 8',
le Salicional (?), le Principal 4', le Quintaton 16', la Voix céleste (?),
la Flûte à cheminée 4', la Flûte 2' (sans octave supplémentaire gis'''-g''''),
la Fourniture (idem ; mais son faux-sommier est prolongé et pré-percé),
la Trompette et le Cromorne.
A l'image de ce (demi) Cornet de 1867 (à 4 rangs),
la tuyauterie Wetzel, bien que très empoussiérée, peut encore avoir un très bel avenir !A l'image de ce (demi) Cornet de 1867 (à 4 rangs),
la tuyauterie Wetzel, bien que très empoussiérée, peut encore avoir un très bel avenir !

Aujourd'hui (2019), l'orgue de Courtavon est muet car abandonné. Il est totalement injouable, le ventilateur ne parvenant pas à remplir le réservoir. Il ne faut pas aller très loin pour trouver la cause de cet état : une chose électronique et ses monstrueuses enceintes encombrent la tribune au-delà de l'imaginable. Pourtant, après celui de Strasbourg, St-Louis l'instrument de Courtavon est probablement l'orgue d'Alsace contenant le plus de matériel Wetzel (entre 21 et 23 jeux).

Issu du cœur de la production de la dynastie des Wetzel (l'époque des frères Emile et Charles), cet instrument est dépositaire d'une grande partie de leur savoir-faire. Un capital culturel et technique qui ne demande qu'à être sorti de la poussière.

Références Sources et bibliographie :

Carte Localisation :

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Immatriculation de l'orgue actuel : F680067001P04
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