Cet orgue a été construit par Franz Xaver Kriess, de Molsheim, en 1894. Logé dans un buffet de style néo-roman, l'instrument serait resté authentique si le petit-fils de son créateur, Robert Kriess, n'en avait pas modifié quatre jeux en 1974.
Historique
Le premier orgue de Flexbourg a été construit par la maison Stiehr en 1840. [IHOA] [Barth] [PMSSTIEHR]
Historique
L'instrument a été reconstruit en 1891 par Franz Xaver Kriess. [IHOA] [Barth]
Suite la construction de l'orgue actuel, en 1894, l'ancien instrument a été déménagé à Notre-Dame (Neunkirch) de Friesenheim (où il se trouve encore). [IHOA] [Barth] [PMSSTIEHR]
Historique
En 1894, Franz Xaver Kriess construisit l'instrument actuel. [IHOA]
C'est probablement en raison de l'agrandissement de l'église (1886-1888) qu'un instrument neuf a été nécessaire. La réalisation du buffet néo-roman, très orné et muni d'un positif de dos postiche, a été confiée à la maison Boehm de Mulhouse. Pourtant c'est plutôt Hettich, de Haguenau, qui fut le partenaire privilégié de Kriess pour les buffets.
Voici la composition d'origine :
En avril 1917, les tuyaux de façade ont été réquisitionnés par les autorités. [IHOA]
En 1958, Albert Kastner, d'Irmstett, fit un relevage. [IHOA]
En 1975, Robert Kriess transforma l'orgue de son grand-père. [IHOA]
Cette transformation, dite "néo-baroque", fut extrêmement préjudiciable à l'instrument. Trois jeux furent recoupés pour les rendre plus aigus ("Quinte 2'2/3" du grand-orgue, Flûte 2' et Larigot 1'1/3 du récit, qui n'ont absolument rien à faire avec l'esthétique de cet instrument). Le Principal-Violon a été décalé en 4' (ce qui est une absurdité, puisque cela prive se récit de sa fondamentale).
Lors de la visite, en 2004, le Basson/Hautbois sonnait comme une anche courte...
Le buffet
Le buffet porte l'inscription "BOEHM FRERES - MUHLOUSE 1893". (Au bas de l'extrémité gauche).
Caractéristiques instrumentales
Console indépendante face à la nef, fermée par un couvercle basculants. Tirants de jeux de section ronde à pommeaux tournés munis de porcelaines blanches pour le grand-orgue et la pédale, et roses pour le récit. Certaines sont recouvertes d'étiquettes indignes, faites à la "pince Dymo". Elles correspondent aux jeux dégradés en 1975. On distingue encore, au-dessus de ces étiquettes : "Viola d." (Gamba 8') sur le tirant de la Quinte 2'2/3 "Vox" (celestis 8') sur le Tirant du "Larigot" "Flûte" (harmonique?) sur celui de la Flûte 2' Sur celui du Geigenprincipal, c'est la hauteur en pieds (8') qui a été masquée (4').
Commande des combinaisons fixes par pistons placés sous le premier clavier ("0.", "I.", "II."). Commande de la tirasse et de l'accouplement par pédales-cuillers à accrocher (repérées en haut de la console par des porcelaines "Pedalcoppel" et "Manualcoppel"). Commande du trémolo par mini-tirant, genre picot de combinaison libre, blanc, placé au-dessus du d''' du second clavier. Plaque d'adresse blanche, placée au centre au-dessus du second clavier, disant :
Sources et bibliographie :
Remerciements à Dominique Antoni et Pierre Valentin Blanchard.
Ce n'est pas l'orgue de 1891 qui avait 20 registres.
Localisation :