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Les orgues de la région de Habsheim
Eschentzwiller, Sts-Pierre-et-Paul
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1952 degr > Dégâts
Partie instrumentale classée Monument Historique, 16/10/1987.
Buffet classé Monument Historique, 09/10/2015.
Eschentzwiller, l'orgue Jean-André Silbermann.Photo de Jean-Paul Lerch, 10/08/2016.Eschentzwiller, l'orgue Jean-André Silbermann.
Photo de Jean-Paul Lerch, 10/08/2016.

Il s'agit de l'orgue construit par Jean-André Silbermann en 1738 pour les Dominicaines d'Unterlinden (Colmar). Cet instrument a connu une histoire fort mouvementée, mais il a été restauré dans son état de 1743 par Quentin Blumenroeder en 2016.

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Historique

C'est en 1793 que Johachim Henry installa ici l'orgue Jean-André Silbermann (1738-1743) de Colmar, Dominicaines (Unterlinden), que la Révolution avait confisqué aux religieuses, en même temps que tous leurs biens. [IHOA] [ITOA]

C'était un petit instrument, un "4 pieds", conçu à l'origine sans positif de dos (avec un dessus d'écho, constitué d'un Cornet de 5 rangs, dont les deux graves étaient séparables). Ceci explique la composition un peu surprenante, en particulier la Fourniture à 3 rgs seulement, le Cromorne (coupé en basse+dessus) au grand-orgue, la Trompette "de récit" au positif, ainsi que la pédale dépourvue de jeu de 16'.

Une particularité notable est que ce fut le premier instrument de Jean-André muni de la fameuse tourelle centrale trilobée.

En 1743, Jean-André Silbermann compléta son orgue avec un positif de dos (qui est plutôt, selon sa composition, un "écho de dos", vu qu'il n'y a pas de petit plein-jeu, mais une Trompette "de récit").

On peut imaginer ce que les soeurs d'Unterlinden avaient en tête : probablement "une grande et merveilleuse boîte à musique". Dans la production des Silbermann, ce fut sûrement un instrument aux antipodes de celui de Ste-Aurélie (avec sa Montre et sa Quinte taillées pour en découdre avec les voix décomplexées des maraîchers de Strasbourg). Aucun 16', pas de Principal en 8' : les fondamentales sont réduites au strict nécessaire, et l'ensemble, original et atypique, était finalement un "trio de positifs et d'écho".

L'orgue a pu être acquis par Eschentzwiller grâce à une importante contribution de la confrérie St-Yves. [PMSAEAHENRY]

Comme la plupart des instruments "déménagés" lors de la Révolution, et livrés à des bricoleurs, cet orgue a probablement beaucoup souffert (démontage, mise en caisse, vente, transport, remontage approximatif) : de fait, des réparations ont été nécessaires en 1822 (soufflerie) et 1835 (qualifiée de "bedeutend", soit "conséquente"). [ITOA] [Sundgau1971]

Des réparations d'envergure ont été prévues en 1876 et 1884, mais on ne sait pas si elles ont été menées. [PMSAEAHENRY]

L'instrument fut considérablement transformé vers 1850 par Johann Fridolin Burger et/ou ses fils (et non pas en 1895 par Joseph-Antoine Berger, le successeur des Callinet à Rouffach). Les détails de cette transformation, toutefois, restent obscurs. [WebArode] [RLopes]

C'est une analyse de la facture, lors de l'étude préalable menée en 2012-2013 par Christian Lutz qui a permis d'attribuer ces travaux aux Burger. Lors du démontage, la découverte d'une inscription dans le positif est venue confirmer cette analyse. Johann Fridolin Burger (1791-1874) avait construit son premier orgue connu à Mariastein (Gnadenkapelle), et le second à Kembs en 1842 (il en reste le buffet). Burger apprit le métier à ses trois fils. On a gardé trace de Joseph Stanislas et de Joseph Meinrad (1825-1903), qui tentèrent ensemble de s'établir à Paris. En 1852, ils étaient installés à Laufon (CH). Ils revinrent travailler dans le Sundgau vers 1865 : à Ligsdorf en 1866 et à Wolschwiller en 1870. Ce sont les orgues Burger de Rodersdorf (CH) et de Laufon, qui, par comparaison des techniques de factures, permirent d'attribuer les importantes transformations de l'orgue d'Eschentzwiller à ces facteurs. [WebArode]

Rien à voir, donc, avec les "experts" évoqués par certaines sources. La phrase "[Orgue] honteusement malmené à l'ère des experts" constitue, avec le recul, une injuste erreur judiciaire, directement conséquence du postulat "opération malheureuse = période allemande"... Il est de plus permis de penser que si la transformation profonde de cet instrument avait été correctement datée des années 1850 à l'époque (et non pas de 1895), les commentaires des organologues du 20ème siècle auraient été fort différents... En tous cas pas aussi excessifs que "les traitements barbares infligés à cet orgue". [IHOA] [PMSAEAHENRY]

Cette absence de traces historiques était directement conséquence du fait que ces travaux ont été réalisés grâce aux contributions volontaires des habitants. En effet, le conseil municipal avait déclaré ne pas avoir d'argent à consacrer à l'orgue, et préféré qu'il soit fait "appel au dévouement de ses habitants". [WebArode]

Notons qu'Eschentzwiller ne fait pas exception, mais confirme une tendance générale : la plupart des communes alsaciennes ayant acquis un orgue à la Révolution ne purent ou voulurent pas entretenir ces instruments. On trouva souvent de l'argent pour les transformer ou les remplacer, mais rarement pour les entretenir. Il y a forcément une explication à cela, la plus probable étant que ces orgues étaient tout simplement inadaptés. Le constat n'est finalement pas si surprenant : ce "4 pieds" pour couvent, avec un grand-orgue qui était en fait un positif, un positif de dos en doublon, et un simple dessus d'écho... n'était absolument pas ce dont une paroisse avait besoin au 19ème siècle.

Quoi qu'il en soit, au cours de cette opération, la structure interne de l'orgue a été fortement modifiée, et le buffet principal a été élargi (par les deux plates-faces). Il est établi que le positif de 1743 a été déplacé pour en faire un récit (non expressif), et son sommier conservé (complété à 54 notes et de 2 chapes en largeur). L'écho a été supprimé lors de cette opération. Burger construisit des sommiers neufs pour le grand-orgue et la pédale. La hauteur des plates-faces du grand buffet ayant été changée, des tuyaux de façade originaux ont été remplacés à ce moment là (et non en 1917). Cependant, des tuyaux de Montre parlants du Prestant 4' du grand-orgue ont été placés à l'intérieur de l'orgue, "sur le vent", et ainsi préservés.

Le diapason d'origine était le "ton d'opera". Il parait avoir été modifié à deux reprises, car l'orgue de Burger ne sonnait probablement qu'un demi-ton (et non un ton complet) plus bas que le diapason moderne. Malheureusement, la mise au diapason moderne fut faite par recoupage des tuyaux et non par décalage. [WebArode]

Joseph Antoine Berger est intervenu en 1895, mais ce ne fut guère qu'une réparation, incluant le remplacement des claviers et du pédalier. [ITOA] [WebArode]

Au début du 20ème siècle, l'orgue était en fort mauvais état ; il y manquait des tuyaux. Une réparation avait été décidée en 1914, qui devait être confiée à un certain Koller de Lörrach, mais, en raison du conflit, elle ne se fit pas. [ITOA] [Sundgau1971]

En 1917, 89 tuyaux de façade (133,3 kg) ont été réquisitionnés par les autorités. Il est probable, on l'a vu, qu'il s'agissait en partie de la façade réalisée vers 1850 pour la nouvelle géométrie du buffet. [Sundgau1971]

Les tuyaux de façade ont été remplacés en 1923, par Joseph Rinckenbach. [RLopes] [ITOA]

L'instrument était déjà en fort mauvais état avant-guerre, et le conflit n'avait rien arrangé : l'avis de Joseph Rinckenbach était sans appel : "Dis Orgel muss gänzlich umbebaut werden" ("L'orgue doit être totalement reconstruit" - ce fut finalement le cas, mais presque un siècle plus tard...) [ITOA] [Sundgau1971]

Joseph Rinckenbach semble avoir seulement paré au plus pressé, car en 1927, le conseil de fabrique était toujours à la recherche d'un financement. Dans son article de 1980, Pie Meyer-Siat estimait que Rinckenbach a "sans doute" procédé à une transformation, mais on voit mal laquelle. L'analyse de la tuyauterie pratiquée en 2012 n'a trouvé que deux tuyaux intérieurs de Rinckenbach (C et Cis du Prestant 4'). [Sundgau1971] [PMSAEAHENRY] [WebArode]

En 1930, Alfred Berger fit une autre transformation. [IHOA] [ITOA]

Alfred Berger était en concurrence avec Georges Schwenkedel. Le 2' du récit (à l'époque appelé "Nachthorn") a été remplacé par une Voix céleste et la Bombarde de pédale (de provenance inconnue ) par un Violoncelle. La soufflerie a été électrifiée. [Sundgau1971] [PMSAEAHENRY] [ITOA]

En 1952, l'effondrement d'une partie du plafond causa d'importants dégâts à l'instrument. [ITOA] [PMSAEAHENRY]

A ce moment, l'orgue attendait toujours sa "gründliche Reparatur" (réparation fondamentale, qualifiée de nécessaire depuis les premières années eu 20ème siècle). Mais, pour le coup, elle devint indispensable. [Sundgau1971]

En 1953, l'orgue a été réparé et transformé par Alfred Kern. [IHOA] [ITOA] [Sundgau1971] [PMSAEAHENRY]

Alfred Kern avait été en concurrence avec Georges Schwenkedel et la maison Roethinger. Un fois de plus, le projet ne vint pas réellement à bout : "[Alfred Kern] ne put réaliser tout son plan". L'instrument a tout de même été inauguré le 28/03/1954 par Joseph Monna. [IHOA] [ITOA] [Sundgau1971] [PMSAEAHENRY]

En 1971 parut un article au titre plutôt curieux : "Eschentzwiller besitzt eine ursprüngliche Silbermann-Orgel" ("Eschentzwiller possède un orgue original de Silbermann"). Or, la composition donnée par l'article est la même que trouva l'inventaire technique des orgues d'Alsace en 1986, n'est vraiment pas du genre "ursprünglich" : [Sundgau1971]

Composition, 1986
Récit, 54 n. (C-f''')
En partie de Silbermann
En partie de Silbermann
Kern, 1953 ?
Kern, 1953 ?
Grand-orgue, 54 n. (C-f''')
Burger
Burger
En partie de Silbermann
En partie en façade
En partie de Silbermann
En partie de Silbermann ; C-H à chemiéne, puis ouvert
En partie de Silbermann
En partie de Silbermann
C c c' c''
1' 1'1/3 2' 4'
2/3' 1' 1'1/3 2'2/3
1/2' 2/3' 1' 2'
Tirant
Pédale, 25 n. (C-c')
Burger
Silbermann
Octavbass (sic), ouvert, Burger
Burger
[ITOA] [WebArode] [RLopes]

La console était logée dans le buffet du positif de dos, les claviers étaient blancs, et le récit (non expressif, qui était, malgré sa Voix céleste, plutôt un positif intérieur) joué sur le clavier du bas. Le diapason ayant été modifié d'un ton, les tailles étaient plus larges qu'à l'origine. L'orgue était en mauvais état (en fait, à la limite du jouable, surtout en raison de problèmes dans l'alimentation en vent). En fait, à aucun moment dans son histoire depuis 1792, cet orgue ne semble avoir été rapporté en bon état... [ITOA] [Eschentzwiller2016] [WebArode]

L'association "ARODE" fut créée en mai 1986, dans le but de permettre enfin les travaux d'envergure nécessaires à la préservation de cet instrument, dont la partie instrumentale fut classée le 16 octobre 1987. [WebArode]

Il y eut encore une transformation, en 1989, menée par Alfred et Daniel Kern. Marc Schaefer avait proposé (le 25/11/1986, il avait décidément souvent 30 ans d'avance), un retour à la composition de Silbermann (avec conservation de la pédale existante), mais sa solution ne fut pas retenue. Au lieu de cela, on procéda à un relevage, et, au lieu de s'attaquer aux problèmes de fond, on opéra des "ajustements de composition" : suppression de la Voix céleste et du Violoncelle, pose d'une Trompette, d'une Tierce et d'un Cromorne neufs, ainsi que d'un Clairon de pédale (!). Comme en 1953, ce sont des jeux "néo-baroques" (i.e. standards de la seconde moitié du 20ème, sans fournir un effort particulier pour retrouver la facture d'origine) qui firent leur irruption dans le malheureux instrument. L'inauguration eut lieu le 25/06/1989. [IHOA] [WebArode]

En 2000, une nouvelle campagne de travaux fut rendue possible. Ils ont été confiés à Alfred et Daniel Kern. [IHOA]

Malheureusement, ceux-ci consistèrent... à remplacer les tuyaux de façade (de 1920) par de nouveaux tuyaux en étain... alors qu'il y aurait eu mille choses plus prioritaires. C'était une des "marottes" des années 1980-2000 : remplacer les façades en zinc par de nouvelles en étain était la priorité. Rappelons qu'il ne s'agissait pas de mauvaises décisions locales, mais bien d'un problème lié à l'attribution de subventions. Remplacer des tuyaux de façade était souvent le seul moyen pour obtenir les subventions ministérielles.

Eschentzwiller, l'orgue avec une façade neuve, mais dans sa configuration de 1850.Photo de Jean-Paul Lerch.Eschentzwiller, l'orgue avec une façade neuve, mais dans sa configuration de 1850.
Photo de Jean-Paul Lerch.

L'orgue a été restauré dans son état de 1743 (donc comme il était à Unterlinden) en 2016 par Quentin Blumenroeder. [WebBlumenroeder] [Eschentzwiller2016]

Une étude préalable avait été réalisé par Christian Lutz en 2013. Malgré les importantes modifications, l'état de conservation des éléments Silbermann de cet orgue en faisaient l'un des témoins les plus marquants de la facture alsacienne du 18ème disponible dans le Haut-Rhin.

Composition, console, mais aussi soufflerie cunéiforme ont été reconstruites à la façon Silbermann. Pour la première fois en 223 ans, un projet concernant l'orgue d'Eschentzwiller fut couronné de succès !

L'orgue a été inauguré du 16 au 16/09/2016 par Benjamin Alard (Paris, Saint-Louis-en-l'Ile) : [Eschentzwiller2016]

- présentation aux écoles

- concert François Couperin et Jean-Philippe Rameau (Benjamin Alard et le choeur "Trois frontières")

- portes ouvertes, et présentations de l'instrument (Quentin Blumenroeder, Christian Lute et Benjamin Alard)

- concert flûte et orgue (E. Geiger et Alexis Kossenko)

- concert inaugural, avec des pièces de J.S. Bach et le Te Deum de Charpentier (Benjamin Alard et le choeur "Trois frontières" dirigé par J.M. Curti)

Le programme de l'inauguration comporte la liste des personnes ayant réalisé les travaux : [Eschentzwiller2016]

- Pour la manufacture Blumenroeder : Quentin Blumenroeder, Arthur Kuntz, Bruno Weigel, Jean-Marc Walter, Joël Weissenburger, Pierrick Troesch, Sharon Rosner, Vincent Noeppel.

- Pour les autres professionnels : Christian Schalck (buffet, sculptures), Marc Frohn (sculptures), Marco Venegoni (tuyautier).

Le buffet

Le culot de la tourelle centrale trilobée.Photo de Jean-Paul Lerch, 10/08/2016.Le culot de la tourelle centrale trilobée.
Photo de Jean-Paul Lerch, 10/08/2016.

Le buffet, de style rocaille, a aujourd'hui retrouvé ses proportions d'origine. Le grand corps est constitué de trois tourelles, celle du centre étant trilobée, et légèrement moins élevée que les latérales. Le positif est constitué de deux tourelles, encadrant une plate-face double. Comme le veut le style, le haut des plates-faces est horizontal, le soubassement est plus étroit que la superstructure (avec des volutes ) la transition, et l'ornementation est constituée de jouées (aux deux buffets), de claires-voies, de rinceaux, de culots et de couronnements très élaborés, en acanthes et motifs végétaux.

Une des claires-voies du positif, montrant la fleur de lys (tête en bas).Photo de Roland Lopes, dans les ateliers Blumenroeder à Haguenau, le 19/04/2015.Une des claires-voies du positif, montrant la fleur de lys (tête en bas).
Photo de Roland Lopes, dans les ateliers Blumenroeder à Haguenau, le 19/04/2015.

Les claires-voies du positif comportent une caractéristique exceptionnelle : des fleurs de lys. On se demande comment elles ont pu survivre à la Révolution, et cela prouve une fois de plus que les orgues issus des spoliations étaient à peine regardés avant de servir à enrichir les spéculateurs (ici, un certain Wittmann, qui acheta l'instrument 3650 livres le 29/09/1792 pour le revendre 5800 à Eschentzwiller le 28/10/1792 ; soit +59% de "marge" en 1 mois, totalement injustifiée). Notons que le lys n'est pas forcément associé à la royauté : il est aussi, parfois, un symbole de la miséricorde.

Conformément aux canons du style, les tourelles sont à entablement et abritent chacune 5 tuyaux. Conformément aux habitudes des Silbermann, le tuyau central est muni d'un écusson rapporté. Les culots permettaient souvent aux sculpteurs d'exprimer leur créativité, et la large tourelle centrale trilobée est devenu ici un véritable trophée. Les tourelles du positif sont surmontées de vases portant un bouquet, et le petit buffet comporte un pendentif. Il n'y a pas de couronnements sur les grandes tourelles latérales du grand corps.

Caractéristiques instrumentales

Console:

Console en fenêtre, frontale, de 2016. Disposition des tirants :

(Les 6 tirants du positif sont situés dans le buffet du positif, dans le dos de l'organiste ; le plan est représenté "sans se retourner", i.e. la Trompette se situe derrière le coude droit de l'organiste.)

❍ Tremblent
doux
❍ Prestant
❍ Bourdon
❍ Nazard
❍ Tierce
❍ Cromhorne
Basses
❍ Trompette
Pedal
❍ PedalBaß
Bourdon
d'Echo ❍
Prestant
d'Echo ❍
Echo ❍
Cornet ❍
Flutte ❍
Doublette ❍
Fourniture ❍
Cromhorne
dessus ❍
❍ Doublette
❍ Bourdon
❍ Flutte
Trompette
de récit ❍
Tierce ❍
Quinte ❍

Sites Webographie :

Références Sources et bibliographie :

Carte Localisation :

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Immatriculation de l'orgue actuel : F680084001P01
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