Historique

C'est vers 1848 que fut installé ici l'orgue (sûrement dû à Martin Wetzel, 1840), venant de Neuhof, Orphelinat du Neuhof. [Barth] [IHOA]

Le projet d'acquérir un orgue a été évoqué lors de la séance du consistoire du 10/02/1848. L'orgue de l'institut du Neuhof était à vendre (car l'orphelinat était dans une situation financière critique) : cela constituait une bonne opportunité. La paroisse protestante de Baerenthal (57) voulait aussi acquérir cet instrument, mais n'y parvint pas. (Baerenthal dut attendre encore 3 ans, et se fit finalement construire un petit Martin Wetzel neuf : c'est l'orgue actuel.) On ne connaît pas avec certitude la provenance de l'orgue de l'orphelinat du Neuhof, mais il est probable qu'il était également sorti des ateliers Wetzel. Il devait avoir entre 4 et 8 jeux. [EchosNeuhof1516] [IOLMO]

Historique

L'instrument fut reconstruit en 1901 par Edmond-Alexandre Roethinger. [IHOA] [Barth]

Il avait alors 14 registres (II/P 14r). [Barth]

L'orgue Ernest Muhleisen,
1963 (instrument actuel)
Chronologie

Historique

En 1963, Ernest Muhleisen plaça un orgue neuf. [IHOA] [ITOA] [Barth] [EchosNeuhof1516]

En 1978, Ernest Muhleisen ajouta 2 jeux sur des chapes laissées vides : une Trompette de grand-orgue, et un Cromorne au positif. [IHOA] [ITOA]

Il y eut un relevage, effectué par la maison Muhleisen en 1997. [IHOA]

C'est peut-être à cette occasion que le Cromorne fut remplacé : sur sa chape, il y a actuellement une Flûte à cheminée 4'. La porcelaine correspondante à la console est partiellement effacée (et n'est pas à sa place logique pour un jeu à bouche de 4'). [RLopes]

A noter : le Gemshorn (ou "Cor de chamois") comme jeu de 8' à la pédale. On le retrouvera souvent par la suite au cours de cette période, par exemple au couvent du Neuenberg (Muhleisen aussi) en 1964, mais aussi à Schiltigheim, Ste-Famille (Max Roethinger, 1968), à Selestat, Notre-Dame de la Paix (Alfred Kern, 1968), St-Louis, Notre-Dame-de-la-Paix (Alfred Kern, 1973).

Console:

Graffenstaden, la console.

Console en fenêtre frontale fermée par un rideau coulissant (vertical : c'est plus une console "en vitrine" qu'en fenêtre). Tirants de jeux de section ronde, à porcelaines blanches, avec nom des jeux écrits en noir pour le grand-orgue, rouge pour le positif (sauf sa Montre 4') et marron pour la pédale. Commande des accouplements par pédales à accrocher. Claviers blancs. La console dispose d'un panneau électrique contrôlant, outre la soufflerie, l'éclairage et les cloches.

C'est assez souvent le cas dans les églises protestantes. On ne peut qu'être reconnaissant à ceux qui ont disposé des étiquettes lisibles pour distinguer la commande des cloches de celle du ventilateur...

Plaque d'adresse dorée à lettres noires, vissée au-dessus du second clavier :

E. Mühleisen
Manufacture de Grandes Orgues
Strasbourg-Cronenbourg

Disposition des tirants à la console :

Bourdon
8'
❍

Montre
4'
❍

Soubasse
16'
❍

Cor
de chamois
8'
❍

Choralbass
4'
❍

 

Montre
8'
❍

Flûte
à chem.
8'
❍

Prestant
4'
❍

Flûte
4'
❍

◊

 

Fourniture
4 rgs.
❍

Trompette
8'
❍

Nazard
2 2/3'
❍

Doublette
2'
❍

Tierce
1 3/5'
❍

Cymbale
3 rgs
❍

[Flûte]
à [chemin]ée
4'
❍

Tuyauterie:

La tuyauterie du grand-orgue.
De gauche (façade) à droite (accès) : la Montre 8', le Prestant, la Flûte à cheminée 8',
la Flûte à cheminée 4', la Trompette, et la Fourniture 4 rgs.

La tuyauterie du positif de dos.
De gauche (façade) à droite (accès) : la Montre 4', le Bourdon 8', le Nasard, la Tierce,
la Flûte à cheminée 4', la Doublette, et la Cymbale 3 rgs.