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An2000
An2001
~ Les orgues de la région de Niederbronn ~

Mietesheim, Eglise mixte
Georges SCHWENKEDEL, 1956


Avant... SCHWENKEDEL Après...

Composition, 1986
Grand-orgue
56 notes
Positif de dos
56 notes
Pédale
30 notes
Bourdon 16' Cor de nuit 8' Soubasse 16'
Montre 8' Salicional 8' Bourdon 16'
Bourdon 8' Montre 4' Flûte 8'
Prestant 4' Flûte 4' Choralbass 4'
Doublette 2' Nasard 2'2/3 Bombarde 16'
Fourniture 4 rgs (1'1/3) Flûte 2' I/P
Trompette 8' Tierce 1'3/5 II/P
I/I (4') Cymbale 3 rgs (1')  
II/I (16', 8', 4') (1) Cromorne 8'  

     L'immédiat après-guerre était une époque difficile pour la facture d'orgues. Les matériaux étaient chers, et il fallait, avec les "dommages de guerre", répondre rapidement aux besoins de reconstruction.
L'Opus 123 de Georges SCHWENKEDEL a été construit en 1956.

     Le premier orgue de Mietesheim datait de l'Ancien régime : c'était un instrument construit par Johann Peter TOUSSAINT en 1775. Il a été installé en 1825 dans la nouvelle église par Michel STIEHR, et le devis prévoyait aussi des réparations et des travaux, tels que la construction d'un nouveau Sommier de Pédale, afin de pouvoir fonder cette dernière sur un 16 pieds et l'adjonction d'une Chape au Manuel (pour placer l'un des fameux Salicionaux de Stiehr). Il y avait une Trompette et un Cromorne, et le Buffet a été agrandi ("Agrandissement de l'armoire inférieure").

Il y eut un projet d'orgue neuf, par Charles WETZEL en 1886.

L'instrument a été pneumatisé par la Maison DALSTEIN-HAERPFER en 1911 (18 Jeux), probablement modifié par Edmond-Alexandre ROETHINGER (numéro 39 dans la liste de Médard BARTH), puis totalement détruit en 1945.

     L'orgue Schwenkedel possède un Positif de dos. Il n'y a pas de Buffet : une façade libre cache un instrument "à ciel ouvert". Les tuyaux sont en bois, en zinc ou en Spotted, sauf les Mixtures qui sont heureusement en étain, tout comme l'est, curieusement, la Flûte 2' du Positif.

Transmission : électrique (Console indépendante dos à la nef). Sommiers à Cônes.
Il y a quatre Combinaisons fixes et une Combinaison libre, ainsi qu'un Crescendo.

Sources :

  • P. MEYER-SIAT, "Stiehr-Mockers", AEA XX (1972-73)
  • M. BARTH, "Elsass, 'Das Land der Orgeln' im 19. Jahrhundert", AEA XV (1965-66)

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Dernière mise à jour : 11/01/2004 17:25:59

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