Accueil
Jeux
Architecture
Esthetiques
Facteurs
Avant18
Bergantzel
Callinet
Dubois
Herbute
Moeller
Rinckenbach
Silbermann
Stiehr
Waltrin
Repertoire
Haut-Rhin
  Kaysersberg
Bas-Rhin
Credits
An2000
An2001
~ Les orgues de la région de Kaysersberg ~

Beblenheim, Eglise protestante
Joseph et Léon STIEHR, 1867


Avant... STIEHR Après...

Composition, 1986
Grand-Orgue
54 notes
Positif intérieur
54 notes
Pédale
25 notes
Bourdon 16' Bourdon 8' Bourdon 16'
Montre 8' Flûte traversière 8' Flûte 8'
Bourdon 8' Jeu céleste 8' Violoncelle 8'
Flûte majeure 8' Montre 4' Prestant 4'
Salicional 8' Fugara 4' I/P
Viole de gambe 8'    
Prestant 4'    
Flûte à cheminée 4'    
Doublette 2'    
Cornet 5 rgs (D)    
Fourniture 3 rgs    
II/I    

     Joseph STIEHR mourut le 27/01/1867. Il y avait alors dans son entreprise Léon, Edouard et Louis-Joseph Stiehr, ainsi que Félix et Joseph MOCKERS. Félix allait bientôt prendre la tête de la maison STIEHR-MOCKERS.
Au même moment, "Stiehr Frères" était une entreprise distincte, quoique pas vraiment concurrente. "Stiehr Frères", c'était alors Ferdinand, Xavier, Théodore et Auguste Stiehr.

     Le conseil presbytéral de Beblenheim avait traité avec Joseph Stiehr dès 1864 pour un orgue de 2 Claviers et Pédalier de 18 Jeux (plus 4 Chapes vides), avec Positif intérieur.
La Pédale était composée très classiquement, mais sans Trompette.

Le buffet devait être "en beau bois de sapin verni en chêne", et d'un dessin exotique certainement dû à un architecte.
Les 4 chapes vides étaient prévues pour une Flûte majeure 8' au Grand-orgue, une Fugara 4' et un Chalumeau 8' au Positif, et un Prestant à la Pédale. Finalement, il y eut un accord supplémentaire pour placer ces jeux, sauf le Chalumeau. L'orgue n'avait aucun jeu d'Anches à sa réception.
Comme à Lichtenberg, les deux Claviers manuels partagent le même Sommier (les Soupapes sont intercalées).

Mais la maison STIEHR-MOCKERS ne pouvait se résoudre à confectionner un buffet en sapin. Stiehr offrit donc le buffet en chêne sculpté. Bien que dépourvu d'Anche, cet orgue était une réussite, tant du point de vue de sa sonorité que de sa mécanique. En 1969 encore, la mécanique était jugée "excellente".

Les tuyaux de façade ont été réquisitionnés en 1917.

En 1957, MUHLEISEN remplaça :


     Cet orgue était donc très bien conservé, et a gardé une réelle authenticité. Seuls 3 ou 4 jeux ont été remplacés. En 1999, l'instrument a été confié à Antoine BOIS d'Orbey, qui fit une restauration complète. L'orgue rénové a été inauguré le 23/11/1999 par Sorel HIRTZ, avec Daniel SIMON à la Trompette.

Mécanique : Suspendue, Sommiers à gravures, de Stiehr.
Il y a un Tremblant doux.

Sources :
  • P. MEYER-SIAT, "Stiehr-Mockers", AEA XX (1972-73)

Si vous recopiez des éléments de cette page pour des articles, plaquettes ou pages Web, citez vos sources. D'abord par simple honnêteté intellectuelle, mais aussi pour pouvoir pister d'éventuelles erreurs.
Dernière mise à jour : 26/04/2004 23:58:50

F680023002P01