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An2000
An2001
Photo
~ Les orgues de la région de Geispolsheim ~

Duppigheim, St Arbogast
Michel STIEHR, 1818

En 1986, cet orgue devait être restauré par Gaston KERN.


Avant... STIEHR Après...

Composition, 1986
Récit expressif
54 notes
Grand-Orgue
54 notes
Pédale
25 notes
Quintaton 16' Montre 8' Bourdon 16'
Montre-Viole 8' Bourdon 8' Flûte 8'
Bourdon 8' Gambe 8' Violoncelle 8'
Salicional 8' Dolce 8' Trombone 8'
Voix céleste 8' Prestant 4'  
Flûte harmonique 4' Flûte 4'  
Chape vide Doublette 2'  
  Cornet 5 rgs (D)  
  Fourniture 3 rgs  
  Trompette 8' (B+D)  
  II/I  
     Michel STIEHR construisit en 1818 ce très bel instrument, parfaitement adapté à une localité de l'importance de Duppigheim. Placé dans l'église précédente, plus petite que l'actuelle, il n'avait à l'origine qu'un clavier et une Pédale séparée, de 15 notes. Mais Stiehr l'avait rendu "évolutif", et y avait laissé 3 Chapes vides (dont une à la pédale) pour le compléter. Comme on avait pas vu trop grand, il resta de l'argent pour décorer l'ensemble, et c'est l'un des buffets le plus richement orné qui soit sorti des ateliers de Seltz, où Stiehr était installé.


Duppigheim, le 30/05/2000

En 1820, l'instrument fut complété par STIEHR-MOCKERS :

  • un Salicional et une Trompette (décomposable en Basse et Dessus) vinrent occuper les deux Chapes vides du Manuel,
  • un Trombone (nom que Stiehr donnait à la Trompette de Pédale) pour celle de Pédale.

L'orgue fut transféré dans la nouvelle église en 1847.

En 1886, Martin RINCKENBACH transforma l'orgue Stiehr, en y ajoutant un second clavier expressif et en étendant la Pédale à 25 notes. Sont de Rinckenbach :

  • tout le Récit. Il comporte aussi une chape vide, différente de celles cités ci-dessus
  • la Gambe du Grand-Orgue, qui vint remplacer un jeu aigu
  • le Salicional du Grand-Orgue fut changé en Dolce
  • la Soubasse et le Violoncelle de Pédale, ainsi que les 10 tuyaux les plus aigus des autres jeux

Les tuyaux de façade furent réquisitionnés en juin 1917. Franz KRIESS, de Molsheim, travailla aussi sur cet instrument.

Mécanique : Suspendue, à Equerres pour le Récit. Sommiers à gravures, d'origine au Grand-Orgue.
Il y a un Tremblant doux.

Sources :
  • Remerciements à Clothilde GRAUSS.
  • P. MEYER-SIAT, "Stiehr-Mockers", AEA XX (1972-73)

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Dernière mise à jour : 13/12/2009 15:03:15

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