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Les orgues de la région d'Andolsheim
Horbourg-Wihr, église protestante (Horbourg)
1917 degr > Dégâts
Horbourg, l'orgue Martin et Joseph Rinckenbach.Toutes les photos sont de Martin Foisset, 18/03/2018.Horbourg, l'orgue Martin et Joseph Rinckenbach.
Toutes les photos sont de Martin Foisset, 18/03/2018.

L'église protestante de Horbourg fut dotée dès son achèvement, en 1907, d'un orgue de Martin et Joseph Rinckenbach. L'instrument fut donc conçu spécifiquement pour cet édifice, son acoustique et son usage. Mais il est également le fruit d'une tradition qui, à Horbourg et Wihr, est plus ancienne, car elle remonte au moins à 1838.

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Historique

L'orgue actuel, logé dans son joli buffet néo-gothique, est l'opus 104 de Martin et Joseph Rinckenbach. Il a été construit pour Horbourg en 1907. [IHOA] [ITOA] [Barth] [PMSRHW]

Au cours de l'histoire, il y a eu au moins 5 orgues à Horbourg et Wihr, dans les différents édifices. Le pasteur Emile Alphonse Herrenschneider (1823-1899) a raconté l'histoire locale. Et vu les incohérences que l'on trouve dans les différentes sources traitant des orgues, il n'est peut-être pas inutile de faire un récapitulatif :

L'église 'mixte' de Horbourg (1594)

Les origines de Horbourg remontent à l'Antiquité. Une église, très ancienne, a été une des "églises mères" de Haute-Alsace. Horbourg est passé à la Réforme en 1535. L'église a été reconstruite en 1594 par l'architecte Heinrich Schickhardt. Elle fut affectée aux deux confessions à partir de 1685, suite aux édits de Louis XIV. C'était "l'église mixte de Horbourg", jusqu'en 1897. On y parle déjà d'un orgue (neuf) en 1788. Mais, sûrement, cela ne resta qu'un projet. Ce qui est sûr, c'est que le 08/07/1838, on commanda à Valentin Rinkenbach un orgue neuf, qui fut posé à Pâques 1839. Cet instrument fut pratiquement reconstruit en 1882 par Martin Rinckenbach. L'instrument est réputé avoir "disparu" en 1897. En fait, son buffet - et ce qu'il en reste après les profondes modifications de 1981 - se trouvent aujourd'hui à l'église de Wihr-en-Plaine. L'édifice se situait à l'emplacement de l'actuelle église protestante de Horbourg, vers le 40 Grand'Rue, près de la place du Monument aux Morts. [PMSRHW] [Barth]

L'église catholique de Horbourg (1897)

La nouvelle église catholique, construite pour mettre fin au "simultaneum" par l'architecte Von Tugginer, date de 1897. Elle est néo-gothique et consacrée à Notre-Dame de l'Assomption. Elle est située au 82, Grand'Rue à Horbourg. Elle est réputée ne pas avoir eu d'orgue jusqu'en 1954, date où Georges Schwenkedel y posa son opus 116, qui est un orgue "à extensions". [PMSRHW]

L'église St-Michel de Wihr-en-Plaine (romane)

L'église historique de Wihr (classée, avec ses fresques du 16ème siècle) est située tout au bout de la rue de l'église à Wihr. Elle reçut vraisemblablement en 1897 l'orgue Valentin Rinkenbach (1839) / Martin Rinckenbach (1882) de l'église mixte de Horbourg. A moins que celui-ci n'ait fait un passage dans l'église catholique jusqu'en 1954. En tous cas, c'est bien un buffet Rinkenbach qui s'y trouve actuellement, abritant un orgue néo-baroque Christian Guerrier de 1981.

L'église protestante de Horbourg (1907)

La nouvelle église protestante, construite par les architectes Karl Winter et Gerwig à l'emplacement de l'ancienne église "mixte", fut inaugurée le 08/09/1907 avec son orgue Martin et Joseph Rinckenbach (opus 104) déjà installé. [PMSRHW]

Horbourg et Wihr ont fusionné en 1973. Horbourg est la partie "ouest", et Wihr(-en-Plaine) la partie "est".

A l'église protestante de Horbourg, l'opus 104 de la maison d'Ammerschwihr est contemporain de ceux de Murbach (1906, opus 91, 20 jeux) ou St-Hippolyte (1908, opus 108, beaucoup plus grand). Comme tous ses contemporains, c'est, du point de vue du style, une déclinaison de l'orgue symphonique français, rendue possible par les nombreuses innovations techniques de la fin du 19ème siècle. Le terme "symphonique" évoque naturellement des instruments de grande taille (comme St-Hippolyte) : à Horbourg, les idées directrices du style ont été adaptés à l'acoustique et à la taille limitée (12 jeux seulement).

- Pour valoriser l'acoustique d'un édifice pas très réverbérant, les chœurs de jeux de fonds de 8' font merveille. Ainsi, le grand-orgue a ici été doté de quatre de ces jeux (à l'origine) sur six : en total respect des "canons" du style, il s'agit du "carré d'or" romantique : un Principal 8', un Bourdon 8', une Gambe 8', et une Flûte 8'. Ici, la Flûte a été déclinée en Dulciane, à la fois pour disposer d'un jeu soliste de caractère affirmé, et conférer une "spécificité" à l'instrument. Deux fonds de 8' au récit (en plus de la Voix céleste) participent aussi à cette démarche.

- Pour magnifier la composition de 12 jeux, un accouplement à l'octave grave ("Suboctav Koppel", II/I 16', rendu possible grâce à la traction pneumatique) permet de produire des sonorités qui ne sont normalement possibles que sur des orgues de 16 à 17 jeux.

- Enfin, puisque l'accompagnement du chant choral est une mission primordiale de l'instrument, un Flautino 2' (principalisant) est présent au récit. Ce jeu est également très appréciable dans une composition dépourvue d'anches. Et, par la magie du "Suboctav Koppel", il peut même se transformer en Principal 4'.

- En combinant des 5 accouplements et l'expression du récit, l'instrument est doté d'une grande dynamique, caractéristique de son style. Les attaques sont douces grâce aux biseaux à dents, et les timbres colorés par les entailles de timbre ("pavillons") de la tuyauterie.

On se rend donc compte, à l'analyse de cette composition de 12 jeux, que chaque composant a été choisi avec grand soin. Les directives lors de la conception ont visiblement été la fidélité au style, et la volonté de donner de fortes spécificités à l'instrument.

Gravure montrant l'instrument, sur l'une des planches parues en 1909.
Noter que la ligne des bouches de la façade actuelle est légèrement
fausse dans la tourelle, car l'originale dessinait un "V" sur chaque face.Gravure montrant l'instrument, sur l'une des planches parues en 1909.
Noter que la ligne des bouches de la façade actuelle est légèrement
fausse dans la tourelle, car l'originale dessinait un "V" sur chaque face.

En 1909, la maison Rinckenbach publia sa plaquette "Orgelbauerei M. J. Rinckenbach Ammerschweier", ainsi que des planches montrant certains instruments récents, que la maison tenait donc à mettre en valeur. On y trouve l'Opus 100, l'orgue du jubilé, le fameux instrument du couvent de la Providence à Ribeauvillé (reçu le 02/05/1907, malheureusement démoli en 1966). Il y a aussi le grand orgue de St-Hippolyte (III/P 34j, reçu le 08/06/1908, portant le numéro d'opus 108 à la console et 107 dans les listes). Et celui de Horbourg (opus 104 à la console, et 103 sur les listes). Au verso de la gravure, se trouve le texte suivant : [Orgelbauerei1909] [PlanchesRinckenbach]

2 manualige Orgel
mit 12 klingenden Stimmen
in der evangelischen Kirche zu Horburg i. E.
erbaut 1907 von
M. & J. Rinckenbach
in
Ammerschweier
nach dem röhrenpneumatischen System.

"Orgue à 2 claviers avec 12 jeux réels construit en 1907 pour l'église protestante de Horbourg (Alsace) par M. & J. Rinckenbach d'Ammerschwihr, en adoptant le système pneumatique tubulaire." La maison d'Ammerschwihr était donc particulièrement fière de l'orgue de Horbourg. [PlanchesRinckenbach]

On observe qu'en 1909, la transmission pneumatique était mise en avant, présentée comme un avantage déterminant. C'était, évidemment, avant la campagne de désinformation menée à la fin du 20ème siècle, essentiellement causée par la perte de compétence des facteurs. Comme la plupart des facteurs ne savaient plus l'entretenir et la régler, la transmission pneumatique a été "diabolisée" par les experts, d'autant plus volontiers que cela permettait d'imposer de juteux projets de "mécanisation". Aujourd'hui, une transmission pneumatique peut être au moins aussi bonne et fiable qu'une mécanique, à condition d'être entretenue par un facteur compétent. Exactement comme les autres types de transmission, d'ailleurs.

Les tuyaux de façade (dont seulement 6 parlent) ont visiblement été réquisitionnés par les autorités en 1917. [Visite]

En 1980, on demanda malheureusement à Christian Guerrier de "baroquiser" l'orgue Rinckenbach. [ITOA]

La composition relevée par Pie Meyer-Siat vers 1978 pour préparer son livre sur les Rinkenbach était la même que l'actuelle, mais avec une Gambe au grand-orgue (à la place de la Flûte 4') : cet orgue était donc encore tout à fait authentique en 1978.

Les altérations furent significatives : la Gambe du grand-orgue et trois (soit plus de la moitié des ressources) jeux du récit firent les frais de cette opération absurde, consistant à affubler l'instrument d'un Cornet décomposé, totalement étranger à l'esthétique romantique de l'instrument.

- La Gambe (qui fait actuellement cruellement défaut) a été remplacée par une Flûte 4'.

- Le Salicional, la Voix céleste et le Flautino du récit (soit l'essence même de sa composition) ont été remplacés par des "petits jeux" : Nasard, Doublette et Tierce...

Le pédalier serait passé de 27 à 32 notes (C-g'). [ITOA]

En 1999, l'instrument a été partiellement restauré dans son état de 1907, par Richard Dott. [IHOA] [RDott]

De fait, après les modifications de 1980, l'instrument s'est dégradé sérieusement. En 1996, les dysfonctionnements étaient devenus tellement graves que l'orgue était devenu quasiment injouable. Une expertise fut demandée à Christian Lutz. [RDott]

Les travaux menés en 2000 consistèrent à restaurer la composition du récit, en reconstruisant les 3 jeux manquants sur le modèle de ceux du récit de l'orgue Rinckenbach, 1908, d'Ettendorf. Une façade neuve, ainsi qu'un nouveau moteur ont été posés, et le buffet a été re-verni. Evidemment, la transmission a été revue et réglée. [RDott]

Hélas, au grand-orgue, la Gambe n'a pas été restituée, et l'instrument a gardé cette inutile (mais jolie) Flûte 4' posée en 1980.

L'inauguration a eu lieu le 23/09/2000, avec un concert de Paul Florence, Véronique Krause, l'Union chorale et le Trio Amarilli. [RDott]

Le buffet

Le buffet, en chêne, est de style néo-gothique. Deux plates-faces encadrent une grande tourelle prismatique (avec un demi-hexagone pour base). Les couronnements sont constitués de créneaux et de pinacles. Il y a deux éléments épaulant la tourelle centrale, qui rappellent les rinceaux de l'orgue classique. Les sculptures sont très fines ; les montants ainsi que le haut et le bas des plates-faces sont ornés de frises. La tourelle reçoit, elle, un grand culot en forme de pendentif engagé.

Seulement 6 tuyaux de façade parlent (grâce à cela, l'instrument n'a pratiquement rien perdu sur le plan musical en 1917) (O=muet) :

Caractéristiques instrumentales

Composition, 2018
Grand-orgue, 56 n. (C-g''')
Bois jusqu'à h'. C''-g''' en spotted, calottes mobiles.
Spotted, entailles de timbre
A cheminées (sauf dessus), placée en 1980 par Guerrier sur la chape de la Gambe 8' ; paraît ancienne ; porcelaine spécifique
Sans tierce ; entailles de timbre
Récit expressif, 56 n. (C-g''')
Spotted
Restitué en 1999
(c-g''')
Restituée en 1999
Spotted
Principalisant ; restitué en 1999
Pédale, 27 n. (C-d')
[Visite] [ITOA] [PMSRHW]
Console:
La magnifique console indépendante.La magnifique console indépendante.

Console indépendante face à la nef, fermée par un rideau coulissant. Tirage des jeux par dominos placés en ligne au-dessus du second clavier, avec des porcelaines à fond blanc pour le grand-orgue, rose pour le récit, et bleu clair pour la pédale. Claviers blancs, joues légèrement galbées.

Commande des combinaisons fixes par 4 pistons situés en position centrale sous le premier clavier, et repérés par de petites porcelaines rondes entre les deux claviers : "P.", "MF.", "F." et "0." (annulateur et retour à la registration figurant sur les dominos).

Combinaison fixe 'piano' : Dulciane et Gedakt du grand-orgue, Salicional du récit. La Soubasse n'est pas tirée : il faut donc mettre une tirasse (celles-ci ne sont pas "programmées"). Les combinaisons remplacent la registration manuelle (i.e. ne s'ajoutent pas à cette dernière).

Combinaison fixe 'mezzo-forte' : au grand-orgue, ajout du Principal 8' et de la Gambe (actuellement, Flûte 4' ; évidemment, la combinaison n'avait évidemment pas été prévue pour cette modification) du grand-orgue. A récit, ajout de la Flûte harmonique. La Soubasse est tirée. Cette combinaison correspond normalement à "Fonds 8'", la Flûte 4' n'était pas censée se trouver là.

La combinaison 'forte' est en fait le tutti (évidemment sans la Voix céleste, qu'on ne tire jamais dans le tutti). Tirasses et accouplements sont à ajouter manuellement, et fournissent des étapes intermédiaires au crescendo.

Commande des tirasses et accouplements par pédales-cuillers à accrocher, en fer forgé, repérées par des porcelaines bicolores pour respecter le code de couleur des plans sonores. Expression du récit par pédale basculante, située à droite de la console, et repérée par une porcelaine "Expression". Il n'y a pas de trémolo.

Banc caractéristique de la production Rinckenbach, les pieds figurant une lyre.

Plaque d'adresse disposée à l'horizontale sur la table de la console, à gauche. Elle est constituée de lettres et d'un cadre en laiton incrusté dans du bois brun foncé :

M.&J.RINCKENBACH
ORGELBAUER
AMMERSCHWEIER i/ELS.
op.104.
La plaque d'adresse de l'opus 104.
Elle est disposée comme à  (1906).
Juste un peu plus tard, Martin et Joseph Rinckenbach la placeront en haut à gauche,
dans un plan vertical (, , 1908).La plaque d'adresse de l'opus 104.
Elle est disposée comme à Murbach (1906).
Juste un peu plus tard, Martin et Joseph Rinckenbach la placeront en haut à gauche,
dans un plan vertical (Ettendorf, Bourg-Bruche, 1908).
Transmission:

Pneumatique tubulaire (très précise et agréable).

Sommiers:

A membranes, diatoniques. Le récit est disposé au fond, en hauteur. La pédale est logée au fond à gauche, orthogonalement (d'avant en arrière). Le grand-orgue est situé derrière la façade, et les tuyaux les plus grands sont légèrement coudés.

Tuyauterie:
La tuyauterie du grand-orgue.
Elle est remarquablement bien conservée et entretenue.
Partant d'en bas à droite (passerelle d'accord) vers le haut à gauche (façade) :
la Mixture à 3 rangs (3 petits tuyaux par note), le Principal 4',
le gros Bourdon 8' (10 tuyaux sont métalliques - il y en a 10 autres de l'autre côté -, le reste est en bois),
la Dulciane 8', la Flûte 4' (pas d'origine, mais dont certains tuyaux sont anciens),
le Principal 8'.La tuyauterie du grand-orgue.
Elle est remarquablement bien conservée et entretenue.
Partant d'en bas à droite (passerelle d'accord) vers le haut à gauche (façade) :
la Mixture à 3 rangs (3 petits tuyaux par note), le Principal 4',
le gros Bourdon 8' (10 tuyaux sont métalliques - il y en a 10 autres de l'autre côté -, le reste est en bois),
la Dulciane 8', la Flûte 4' (pas d'origine, mais dont certains tuyaux sont anciens),
le Principal 8'.
La tuyauterie du récit.
La "star", c'est la grande Flûte harmonique, au centre, légèrement sur la gauche.
Elle est en spotted, qui lui donne son aspect "peau de léopard".
A droite, le Flautino 2', et le Gemshorn (conique), placé juste derrière les jalousies de la boîte.
Les tuyaux du Salicional, de la Voix céleste et du Flautino n'ont pas la "patine" des autres,
car ils ont été réalisés en 1999 (sur le modèle de ceux d'Ettendorf).
La Voix céleste est à droite de la Flûte harmonique,
et le Salicional est au fond.La tuyauterie du récit.
La "star", c'est la grande Flûte harmonique, au centre, légèrement sur la gauche.
Elle est en spotted, qui lui donne son aspect "peau de léopard".
A droite, le Flautino 2', et le Gemshorn (conique), placé juste derrière les jalousies de la boîte.
Les tuyaux du Salicional, de la Voix céleste et du Flautino n'ont pas la "patine" des autres,
car ils ont été réalisés en 1999 (sur le modèle de ceux d'Ettendorf).
La Voix céleste est à droite de la Flûte harmonique,
et le Salicional est au fond.

Sur place, l'orgue tient les promesses de sa prestigieuse plaque d'adresse. Un fois de plus, la transmission pneumatique, bien réglée et entretenue, rend le jeu très agréable. La composition soigneusement élaborée en 1907, et magnifiée par l'accouplement en 16' fait penser que l'on a à faire à un orgue considérablement plus grand. La Gambe fait cruellement défaut, mais la Flûte 4' est plutôt jolie. Les "stars", évidemment, sont la grande Flûte harmonique 8' du récit et la Dulciane, ainsi que le petit Flautino 2', à la fois très Rinckenbach dans l'esprit (Martin aimait bien, dès ses débuts, disposer un 2' au second clavier), et très en avance sur son temps. Nul doute qu'Albert Schweitzer l'aurait beaucoup apprécié !

Références Sources et bibliographie :

Carte Localisation :

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Immatriculation de l'orgue actuel : F680145003P01
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