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A la fin du 19 ème siècle, on construisait encore les orgues avec une traction mécanique. La plupart des orgues Koulen à transmission pneumatique (beaucoup plus fragiles) ont aujourd'hui disparu. Les Consoles en Fenêtre étaient alors unanimement rejetées, aussi bien par les experts que par les organistes. On voulait des Consoles indépendantes. Pour faire passer la transmission, on se débrouille avec des Equerres : les claviers, surtout une fois accouplés (cela aussi était à la mode), sont durs à jouer, même sur de petits instrument. Cela explique que bientôt la transmission pneumatique sera généralisée. Voici la Composition noté par Georges SCHWENKEDEL en 1942 (donc très certainement l'originale) :
On retrouve dans ce petit orgue Koulen beaucoup de traits caractéristiques de son époque : la Composition sans Mixture ni Jeu de Mutation, la Console est placée à fleur de tribune. Le Buffet hésite entre le Néo-gothique et le Néo-roman. La boîte expressive ne permet pas un réglage "en continu" : elle est soit ouverte, soit fermée, et elle est commandée par une "cuiller" et non par une pédale basculante comme on le verra plus tard. En 1906, on recommanda de pneumatiser l'instrument (la transmission mécanique faisait déjà "d'un autre âge").
Vers 1975, une légère transformation a été apportée (dans l'Inventaire, on pense à Christian GUERRIER). La Doublette du Grand-orgue et le Nasard du Récit datent de cette époque, et remplacent respectivement un Dolce et une Voix céleste. Mécanique : à Equerres.
Sommiers à Gravures.
Sources :
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