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An2000
An2001
Photo
~ Les orgues de la région de Niederbronn ~

Bitschhoffen, St Maurice
Max ROETHINGER, 1957


Avant... ROETHINGER Après...

Composition, 1986
Grand-orgue
56 notes
Récit expressif
56 notes
Pédale
30 notes
Montre 8' Cor de nuit 8' Soubasse 16'
Bourdon 8' Flûte conique 4' Basse 8' (G.O.)
Prestant 4' Nasard 2'2/3 I/P
Plein-jeu 3 rgs (1'1/3) Plein-jeu 3 rgs (2'2/3) II/P
II/I    

     Cet instrument, construit en 1957 par Max ROETHINGER est une version réduite de ses contemporains de Salmbach et Trimbach. On y trouve cependant des différences caractéristiques au second clavier : suivant les tendances de la facture d'orgues, Roethinger s'éloigne peu à peu du Récit pour refaire une sorte de Positif, avec ici une deuxième Mixture. Dans les deux autres instruments cités, se trouvaient encore des Jeux plus "romantisants" ou Néo-classiques.

     Il ne reste rien de l'orgue STIEHR-MOCKERS, 1867 de Bitschhoffen (certainement 7 Jeux sur 1 Manuel et Pédale) : il a été détruit en Février 1945, comme pratiquement l'intégralité de Bitschhoffen.
L'édifice actuel, conçu par l'architecte SCHWAB et achevé en 1952, est placé un peu au-dessus de l'ancien emplacement de l'église.

     L'aspect extérieur de l'instrument, avec les tuyaux de différents matériaux placés selon une logique a peu près inexistante, est particulièrement inesthétique. Prestant et Flûte conique sont en spotted.

Contrairement à Trimbach et Salmbach (dont la transmission est partiellement mécanique), Roethinger a de nouveau utilisé ici des dispositifs électriques pour commander ses Sommiers.

L'orgue Néo-baroque, à l'époque en gestation, arrivera à faire la rupture avec le Néo-classique en systématisant l'usage de l'étain pour les Principaux et des Sommiers à Gravures, mécaniques, pour permettre à l'exécutant d'avoir un phrasé précis. Ici, le virage n'est pas encore pris. De ce point de vue, Ernest MUHLEISEN et Alfred KERN avaient en Alsace des idées probablement beaucoup plus affirmées que Roethinger à l'époque. A terme, cela conduira à la fin de la Maison de Schiltigheim.

Transmission : Electrique (Console indépendante dos à la nef), Sommiers à Cônes.
Il y a un Appel du Tutti.

Sources :

  • M. BARTH, "Elsass, 'Das Land der Orgeln' im 19. Jahrhundert", AEA XV (1965-66)

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Dernière mise à jour : 24/04/2005 18:28:51

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