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Les orgues de la région de Barr
Dambach-la-Ville, St-Etienne
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Dambach-la-Ville, le grand orgue Merklin, le 18/08/2014.Dambach-la-Ville, le grand orgue Merklin, le 18/08/2014.

Le bel orgue Joseph Merklin de Dambach a été construit en 1866. Grâce à un entretien méticuleux, il est un élément incontournable du patrimoine alsacien, qui ne souffre que des défauts légués par des décisions regrettables prises en 1974 (qui lui coûtèrent son indispensable Machine Barker et plusieurs jeux romantiques). Malgré cela, son potentiel sonore reste remarquable, et c'est un instrument de très grande qualité et doté d'un potentiel impressionnant.

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L'orgue de facteur inconnu (1667)
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Historique

Il y a des orgues à Dambach depuis presque 350 ans, puisqu'un premier instrument est attesté en 1667 (il a été posé entre 1659 et 1667). [IHOA]

D'après Pie Meyer-Siat, son auteur serait Hans Jacob Aebi (d'abord parce qu'il a œuvré à Ensisheim entre 1660 et 1671, et ensuite par élimination, le seul autre facteur connu dans la région à cette époque étant Johann Jacob Baldner, qui n'a jamais travaillé plus au sud qu'Obernai). [PMSDBO1978]

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L'orgue Georg Friederich Merckel,
1716
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Historique

Il y eut ensuite, en 1716, un instrument construit par Georg Friederich Merckel. [IHOA] [PMSDBO1978] [Barth]

Jean-André Silbermann déclare dans ses archives qu'il s'agissait là d'un des premiers orgues de ce facteur (et concurrent). [PMSDBO1978] [ArchSilb]

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Historique

En 1779, on demanda à Jean-André Silbermann de rédiger un projet pour un orgue neuf. [PMSDBO1978]

Mais finalement, c'est Joseph Bergäntzel, d'Ammerschwihr, qui remplaça l'instrument de Merckel, en 1782. [IHOA] [PMSDBO1978] [Barth] [ArchSilb]

Bergäntzel avait été choisi en 1781. L'opération bénéficia probablement des conseils de deux Bénédictins d'Ebersmunster : Déodat Muller et Aegidius Mayer. L'instrument fut achevé en novembre 1782. [PMSDBO1978]

L'instrument, accordé "au ton italien", devait être très voisin de celui de Landser. Voici les différences : pas de Flûte 4' au positif, seconde Voix humaine à l'écho, pas de Clairon ni de Cymbale 2 rangs au grand-orgue, mais 3 jeux de plus (donc 5 en tout : Bourdon 8' (!), gros Nasard et Tierce, Sifflet 1', et... Flûte traversière 8'). La Fourniture avait 4 rangs, ce qui, avec le Sifflet, pouvait expliquer l'absence de Cymbale. La composition est donnée par Jean-André Silbermann :

L'église de Dambach et l'orgue Bergäntzel furent détruits par un incendie allumé par la foudre, en 1862. [PMSDBO1978] [PMSSTIEHR]

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Historique

C'est en 1866 que fut posé dans la nouvelle église (néo-romane, due à Antoine Ringeisen) ce trois-claviers de Joseph Merklin. Il y avait eu une proposition de la maison Stiehr, pour un grand instrument de 42 jeux, mais on préféra les 26 jeux d'un orgue résolument romantique, plus en accord avec les tendances musicales du moment. Le devis est daté de 1864, et le procès-verbal de réception a été signé le 27/10/1866. [PMSDBO1978] [PMSSTIEHR] [Barth]

Le devis Joseph Stiehr (01/09/1864) était imprimé, le même modèle (il était "panachable") que celui pour Hilsenheim, qui avait déjà au moins 10 ans (il datait de 1854). Dire que la maison Stiehr était conservatrice relève de l'euphémisme. A quelques détails près, la maison de Seltz proposait, à l'approche des années 70, à peu près les mêmes orgues qu'après la Révolution. Cela explique probablement qu'on ait voulu quelque chose de... différent. Le projet Stiehr était toutefois muni d'un récit expressif, et avait quelques caractères romantiques. Il y était par exemple prévu les 3 tirasses et un accouplement. Une Clarinette était prévue au récit, mais en remplacement du Hautbois. [PMSSTIEHR]

36 000 francs en 1864, cela représentait un effort financier considérable ! C'était un instrument qui n'avait rien à envier à ceux des grandes paroisses "citadines". Le 42 jeux de Stiehr aurait coûté 25% de moins... Mais "le moins cher" n'était pas un critère déterminant à cette époque : à Dambach, on savait ce qu'on voulait, on était prêt à y mettre le prix ; on voulut un orgue d'exception, et on l'obtint.

C'est donc un orgue de la veine de ceux qui seront posés plus tard au Temple Neuf de Strasbourg (1877), ou à Obernai (1882). Une sorte de précurseur. La tuyauterie est signée Willoy (ou Willois). Une première révision fut effectuée par Friedrich Schütze (en sous-traitance pour la maison Merklin) en 1876. [MerklinJurine]

Joseph Merklin a signé un dessin à la plume représentant le buffet, daté du 20/11/1864. Il est conservé à la mairie de Dambach.Joseph Merklin a signé un dessin à la plume représentant le buffet, daté du 20/11/1864. Il est conservé à la mairie de Dambach.

Le récit était fort peu fourni pour un orgue "romantique français" avec un pareil grand-orgue (de 11 jeux). Merklin avait "adapté" la composition à l'Alsace, en plaçant un Cornet au grand-orgue, et en allouant les anches "de batterie" (Trompette et Clairon) au grand-orgue au lieu du récit (ce qui eût été plus "parisien"). Il n'y avait pas d'Octavin (Flûte harmonique 2'). Le positif était logiquement muni d'un Salicional, d'une Flûte 8' et d'une Clarinette.
Cavaillé-Coll, le grand concurrent de Merklin, lui, ne voulait pas "adapter" ses orgues, ce qui explique probablement qu'il en ait posé beaucoup moins que Merklin en Alsace (mais les origines germaniques de Merklin ont aussi dû jouer). Pour savoir ce que Cavaillé-Coll pensait des Cornets, on pourra se référer à la page sur son orgue de Mulhouse.

L'entretien échut à Emile Wetzel, de Bergheim, entre 1874 et 1882. [PMSDBO1978]

Les tuyaux de façade ont été réquisitionnés par les autorités en 1917 (306 kg, 7 610frs d'indemnité). [Lalsace] [Visite]

Outre cette réquisition, l'instrument ne semble pas avoir trop souffert de la Première Guerre mondiale. Joseph Rinckenbach proposa toutefois une réparation en 1924, mais c'est Franz Kriess qui fut chargé des travaux en 1925. [PMSDBO1978]

Cette réparation comporta probablement le remplacement de la façade. Certaines sources (Palissy) soutiennent que la façade actuelle est de Rinckenbach. En tous cas, elle est de très belle facture (et en étain). Si elle est de la maison Kriess, cela témoignerait une fois de plus de la qualité du travail fourni dans le premier tiers du 20ème siècle par la maison Kriess de Molsheim ; sa mauvaise réputation dans la littérature organistique est probablement due aux prestations douteuses de la seconde moitié du 20ème siècle. Vu la qualité de facture, elle pourrait aussi être de Rinckenbach. [Visite]

Grâce au dessin de Merklin, on sait que la disposition de la nouvelle façade (et en particulier la ligne des bouches) est conforme à l'originale.

En 1934, on signale une anecdote assez curieuse : F.X. Mathias rapporta que le grand-orgue était muni d'un sommier à membranes, les autres étant "à coulisse" (à registres et gravures). Se pourrait-il que Mathias ait confondu la Machine Barker (assistance pneumatique à l'enfoncement des touches) avec un sommier pneumatique ?

L'instrument fut endommagé pendant la guerre, en 1944. [Barth]

C'est Georges Schwenkedel qui s'occupa de l'orgue, en 1946, pour y réparer les dégâts survenus en 1944. Il nota la composition (sans les accouplements) : [PMSDBO1978]

La composition avait forcément été modifiée (ou inachevée ?), puisqu'il y avait une Voix céleste au récit sans aucune Gambe pour l' "adosser" (jouer avec pour produire l'ondulation). Ce pouvait être une Dulciane, et l'actuelle "cadre" très bien, même si elle n'est pas d'origine.

La maison Schwenkedel revint en 1948 et fit encore en relevage (soufflerie, traction, tuyauterie) en 1954 (devis du 02/07/1952). Une électrification de la traction fut proposée (!), mais, heureusement, ce ne fut pas commis. L'inauguration eut lieu le 23/05/1954. [PMSDBO1978] [Barth]

En 1952, Albert Schweitzer était venu visiter l'orgue de Dambach, et le trouva "remarquable". Dans une lettre à Joseph Willmann (USA), Schweitzer proposa le remplacement de la Bombarde 16' de pédale par une Soubasse et de réharmoniser le Clairon. [Lalsace]

C'est bien sûr tout à fait cohérent avec la pensée organistique de Schweitzer, bien ancrée dans le courant romantique allemand ; on y retrouve l'obsession d'une pédale "progressive", capable d'accompagner le récit de façon radicalement différente que le grand-orgue. Il s'agissait aussi, probablement, de permettre à la pédale plus de progressivité dans le crescendo. Or, le seul fond de 16' est ouvert (c'est un grande et belle Flûte 16'). La Soubasse, bouchée, aurait ainsi comblé le "trou" entre "pas de 16'" et "16' ouvert". Ce problème était évoqué en de nombreux endroits, et de nombreuses solutions techniques ont été proposées, la plus célèbre étant la "pédale piano automatique" (cela ne fonctionne qu'avec une traction pneumatique ou électrique) ou l'alimentation double du 16' (Echobass). Evidemment, tout cela faisait un peu "cuisine d'expert", et ce détail ne justifiait absolument pas la perte de la Bombarde : le projet de Schweitzer resta heureusement sous forme papier, et l'orgue Merklin garda sa précieuse Bombarde.

A l'occasion d'une réparation de Louis Blessig en 1964, la revue "Caecilia" attribuait l'orgue à Cavaillé-Coll. [PMSDBO1978]

La transformation de 1974

C'est de 1974 que date la regrettable transformation, visiblement commanditée en dépit de tout bon sens, et exécutée par Jean-Georges Koenig. La Machine Barker fut purement et simplement supprimée ! [Visite]

Probablement parce qu'elle "sentait le pneumatique" ? Mais la supprimer rendit l'instrument impraticable lorsque les claviers sont accouplés.

La Clarinette d'origine fut supprimée au profit d'un Cromorne (totalement étranger à cette esthétique). Une petite plaque noire, vissée à l'intérieur de la joue gauche de la console raconte :

RESTAURATION EFFECTUEE PAR LA
FIRME KOENIG SARRE-UNION
GRACE AU DON DE Mr. Camille ORRY
6. 4. 1974

Cela nous rappelle qu'en 1974, on avait une bien curieuse définition du mot "restauration". Bien sûr, on ne peut s'empêcher de penser, avec le recul, que l'argent de Mr Orry aurait pu être bien mieux dépensé... La suppression de la Machine Barker et l'inversion des claviers a été une décision calamiteuse qui n'a malheureusement toujours pas pu être corrigée (démolir, c'est facile, reconstruire, c'est une autre histoire).

Quant à Pie Meyer-Siat, il relate simplement qu' "en 1974, J.G. Koenig a placé, paraît-il, un cromorne, sans doute sur une chape vide." [PMSDBO1978]

En 1982 (ou 1985), on cite des travaux, par la maison Koenig (l'orgue est alors noté à 28 jeux). C'est peut-être de cette époque que date le "Carillon" du positif... remplaçant une Flûte 8'. [IHOA]

En 2000, il y eut un nouveau relevage, toujours par la maison Koenig. Le retour de l'indispensable Machine Barker n'était toutefois pas au programme. Il s'agissait de nettoyer la tuyauterie, assurer l'étanchéité des sommiers (remplacement des boursettes) et bien entendu de faire des réparations à la soufflerie. Certains faux-sommiers semblent dater de cette opération. La Fourniture du grand-orgue, qui avait précédemment été "baroquisée" (1974 ?) (rendue pus aiguë) a retrouvé son caractère romantique. [Dambach2000] [Lalsace] [Visite]

Les travaux sur l'instrument ont été achevés en 2000. Ils ont duré 4 mois ont été menés par Emmanuel Uhry pour la manufacture d'orgues Yves Koenig. L'instrument a été inauguré le 29/10/2000 par Lionel Dielenseger et Pascal Reber, qui conclut son programme par une improvisation sur "Dieu nous te louons" (thème imposé).
En voici le programme. Lors de l'inauguration fut racontée une anecdote selon laquelle, lors d'un office, une panne électrique générale affecta les lumières, la sonorisation et les affichages. L'orgue, lui, (puisqu'il est toujours muni de ses pompes manuelles) put cependant continuer tranquillement à jouer tout du long, alimenté par des souffleurs (courageux...) recrutés parmi la chorale. [Dambach2000]

L'opération fut - cette fois - menée de façon exemplaire, rendant à l'instrument ses capacités sonores exceptionnelles. Evidemment, les errements de 1974 n'ont toujours pas pu être corrigés. L'indispensable Machine Barker n'a pas été restaurée, le positif reste affublé d'un Cromorne et d'un Carillon (il y manque la Clarinette et la Flûte 8'), et le grand-orgue n'a pas retrouvé son indispensable Gambe. Il faut espérer qu'un jour prochain, cet instrument, effectivement "remarquable" (selon le mot de Schweitzer) tant sur le plan historique que musical, soit restauré comme il le mérite, et retrouve une traction digne de ce nom.

Le buffet

Le buffet est en chêne (de construction particulièrement robuste). Les plans ont été soumis à l'approbation du Conseil municipal et de l'architecte d'arrondissement (Antoine Ringeisen) en 1864. Le buffet fait 8m de haut, 6,80m de large, et il est profond de 3,60m. [Palissy]

Il est de style néo-roman (comme le reste de l'édifice) et constitué de 3 tourelles rondes (la plus grande au centre), séparées par 2 plates-faces et encadrées de deux petites places-faces (de 3 tuyaux) latérales. L'ornementation est d'inspiration néo-classique, constituée de décors d'acanthes (culots des tourelles) et de frises crénelées. Les couronnements des tourelles sont constitués d'orbes surmontés de pots (pour les latérales) ou d'une croix (pour la centrale). Ceux des plates-faces intermédiaires sont des frontons interrompus, et munis d'un fleuron. 8 pots plus petits rythment les angles supérieurs. La tourelle centrale porte, au-dessus des tuyaux, un ornement floral sculpté.

Caractéristiques instrumentales

Composition, 2014
Positif intérieur, 56 n. (C-g''')
Entailles de timbre, pas d'origine (1974 ?) ; le pauvre jeu d'origine, 'recoupé' en 2', constitue la 'Doublette' du grand-orgue
Encoches d'accord ; gis'-g'' à cheminée, gis''-g''' conique
Tierce à partir de c ; remplace une Flûte 8'
pas d'origine ; à la place d'une Clarinette
Grand-Orgue, 56 n. (C-g''')
Calottes mobiles
Façade probablement de Kriess, 1925
gis''-g''' conique (ouvert) ; le reste à calottes mobiles
Entailles de timbre
c'est le Salicional du positif, 'recoupé' en 2', sur la chape d'une Gambe
posté ; 8' à calottes mobiles, le reste coupé au ton
Coupée au ton
Récit expressif, 56 n. (C-g''')
Pédale, 27 n. (C-d')
I/P
[ITOA] [Visite]
Console:
La console indépendante.La console indépendante.

Console indépendante face à la nef, fermée par un couvercle basculant. Tirants de jeux de section ronde à pommeaux tournés munis de porcelaines, placés en 3 gradins de part et d'autre des claviers. Claviers blancs de très belle facture (plaquage d'ivoire d'origine).

!Le positif est en-bas (! Comme un orgue classique avec positif de dos), et le grand-orgue est donc le deuxième clavier. Cette configuration fort préjudiciable à l'exécution du répertoire romantique n'est évidemment pas d'origine.

Toucher extrêmement dur (à la limite du jouable avec les accouplements). Pédalier droit et plat (décentré à droite). Commande des accouplements et combinaisons par pédales-cuillers en fer forgé, disposés en ligne au-dessus du pédalier. La commande de l'expression se fait par une longue cuiller (ouvert / fermé : pas de pédale basculante).

Plaque d'adresse en marqueterie insérée de laiton, en position centrale au-dessus du 3ème clavier :

SOCIETE ANONYME
PARIS - POUR LA FABRICATION DE GRANDES-ORGUES ET HARMONIUMS - BRUXELLES
GRANDE | MEDAILLE
MEDAILLE | DE 1ère CL.
LONDRES | PARIS
1851 | 1855
ETABLISSEMENTS
MERKLIN - SCHUTZE
La plaque d'adresse.La plaque d'adresse.

Cette plaque d'adresse (n°10 de la maison Merklin selon la numérotation de Michel Jurine) est une évolution "sans armoiries" du modèle de 1860 (celle de Wintzenheim, par exemple). [MerklinJurine]

Les porcelaines, d'au moins 3 styles différents, témoignent de plusieurs modifications : celles d'origine ont une belle calligraphie ; le fond est blanc pour les jeux du grand-orgue, jaune pour la pédale, bleu pour le récit et rose pour le positif. Les porcelaines du Cromorne, de la Doublette et du Cor de nuit, plus récents, respectent le style, mais celle du Basson-Hautbois est une pastille en plastique vert... Il y a un tirant immobilisé (sans porcelaine) au récit, et un tirant immobilisé et scié, à la pédale, derrière le disjoncteur.

Les tirants, maintes fois remaniés.Les tirants, maintes fois remaniés.

Côté gauche, gradin supérieur : récit (III)

Gradin du milieu : grand-orgue (II, sic)

Gradin du bas : positif (I)

Côté droit, gradin supérieur : récit (III)

Gradin du milieu : grand-orgue (II)

Gradin du bas : grand-orgue (II) et pédale

Pédales repérées (en bas) par des porcelaines ovales blanches ; le repérage est repris en haut de la console (de part et d'autre de la plaque d'adresse), sur des étiquettes ovales en bakélite noire.


Place vide
(Pré-trou percé)
Flûte d'écho
4 p.
Voix
Céleste
8 p.
Dolciana
8 p.
Flûte
Harmonique
8 p.

Place vide
Doublette
Bourdon
8 p.
Bourdon
16 p.
Principal
16 p.
Montre
8 p.
Cromorne
8
Flageolet
2 p
Flûte
Octaviante
4 p.
Salicional
8
Cor de Nuit
8
Carillon
3rgs
Octavin
2
Basson-
hautbois
8'
Voix
Humaine
8 p.
Tirant immobilisé
sans porcelaine

Place vide
Prestant
4 p.
Fourniture
__.__
Cornet
__.__
Trompette
8 p.
Clairon
Harmonique
4 p.
Flûte
Harmonique
8 p.
Contrebasse
16 p.
Octave
basse
8 p.
Bombarde
16 p.
Trompette
8 p.
Tirant immobilisé et scié
(pour laisser place au disjoncteur.)
RÉUNION
DU POSITIF
AUX PÉDALES
RÉUNION
DU GRAND ORGUE
AUX PÉDALES
RÉUNION
DU RÉCIT
AUX PÉDALES
RÉUNION
DU POSITIF
AU GRAND ORGUE
RÉUNION
DU RÉCIT
AU GRAND ORGUE
INTRODUCTION
DES FONDS DU
GRAND ORGUE
INTRODUCTION
DES COMBINAISONS
DU GRd ORGUE
INTRODUCTION
DES COMBINAISONS
DES PÉDALES
TREMBLANT
__.__
EXPRESSION
__.__
Transmission:

Transmission mécanique à équerres, conçue pour une Machine Barker au grand-orgue (supprimée). La Machine Barker est entreposée dans le local du moteur, derrière l'orgue.

Sommiers:

A gravures, d'origine, diatoniques pour le grand-orgue, le positif et la pédale. Le positif est logé derrière le grand-orgue, au niveau de la façade. Le récit est disposé en hauteur, au centre. La pédale est logée sur les côtés. Layes doubles (fonds / "combinaisons") pour le grand-orgue et la pédale.

Une vue d'ensemble depuis le côté gauche de la tuyauterie du grand-orgue et du positif (ici à gauche).Le sommier "côté C" est au premier plan (en partie hors-champ), et son symétrique "côté Cis" occupe le centre de l'image.La façade est visible à droite, il y a une passerelle d'accès entre des deux sommiers,et une autre, orthogonale, entre le positif et le grand-orgue du côté C (l'espace symétrique étant pris par la trémie d'accès).Une vue d'ensemble depuis le côté gauche de la tuyauterie du grand-orgue et du positif (ici à gauche).
Le sommier "côté C" est au premier plan (en partie hors-champ), et son symétrique "côté Cis" occupe le centre de l'image.
La façade est visible à droite, il y a une passerelle d'accès entre des deux sommiers,
et une autre, orthogonale, entre le positif et le grand-orgue du côté C (l'espace symétrique étant pris par la trémie d'accès).

Ordre des chapes du grand-orgue, de droite (passerelle et accès) à gauche (façade) : d'abord la laye des "combinaisons" : Clairon, Trompette, Cornet, Fourniture, puis la laye des fonds : Prestant, Flûte harmonique 8', "Doublette", Bourdon 8', Bourdon 16', Principal 16', Montre 8'.

Détail de la tuyauterie du positif.Détail de la tuyauterie du positif.

Ordre des chapes du positif, de gauche (fond) à droite (passerelle et accès) : Carillon (c'est la chape de la grande Flûte 8'), Bourdon 8', Salicional 8', Flûte 4', Flûte 2', Cromorne.

Un des tuyaux de la belle Trompette du grand-orgue, avec une marque à la pointe sèche("g# = tr", soit gis'' - 4ème Sol# - de la Trompette). Bravo, Mr. Willoy...Un des tuyaux de la belle Trompette du grand-orgue, avec une marque à la pointe sèche
("g# = tr", soit gis'' - 4ème Sol# - de la Trompette). Bravo, Mr. Willoy...
Soufflerie:

Un grand réservoir à plis parallèles dans le soubassement, un second en hauteur, juste devant le récit. Ventilateur logé dans le clocher, derrière l'orgue et dans un local séparé. Le système de pompage, actionné par les pieds, a été conservé et est opérationnel.

Le réservoir principal. Le soubassement est une vraie salle de bal...En face, l'échelle donnant accès à l'étage de la tuyauterie du grand-orgue et du positif.A droite, le biseau blanc est le trémolo du récit (placé sur son porte-vent). L'abrégé contre la cloison du fond, à droite, paraît être celui des tirasses.Le réservoir principal. Le soubassement est une vraie salle de bal...
En face, l'échelle donnant accès à l'étage de la tuyauterie du grand-orgue et du positif.
A droite, le biseau blanc est le trémolo du récit (placé sur son porte-vent).
L'abrégé contre la cloison du fond, à droite, paraît être celui des tirasses.
Sainte-Cécile de Dambach.Sainte-Cécile de Dambach.

Un tableau placé à la tribune représente Sainte-Cécile ; il n'est pas signé et, vu son style "naïf", il était probablement évalué bien bas il y a encore quelques années. L'art "populaire", échappant aux élitismes et au caractère compassé des savantes sélections des musées, est pourtant bien attachant. Qu'elle est jolie, la Sainte-Cécile de Dambach ! ...et comme il est dommage qu'elle ne soit pas directement accessible au public. Nos églises sont décidément pleines de trésors. Certains font probablement ricaner certains "érudits", qui, pour rien au monde, n'avoueraient y trouver du "vrai art". Mais, quelque part, le véritable patrimoine, celui qui touche le cœur des gens, il est là. Reste à se demander ce que notre Patronne arrive à faire avec un orgue de 10 tuyaux seulement... elle doit être bien douée. En tous cas, elle a bien veillé sur l'orgue de Dambach. On pourrait peut-être lui demander, pour la Machine Barker ?

Culture Activités culturelles :

Références Sources et bibliographie :

Carte Localisation :

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Immatriculation de l'orgue actuel : F670084001P04
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