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Les orgues de la région de Soultz-sous-Forêts
Soultz-sous-Forêts, église protestante
1792 proj > Projet
Soultz-sous-Forêts, l'orgue Walcker restauré par Quentin
        Blumenroeder.Soultz-sous-Forêts, l'orgue Walcker restauré par Quentin Blumenroeder.

L'orgue de l'église protestante de Soultz-sous-Forêts est l'un des représentants les plus authentiques de la facture symphonique allemande en Alsace. Sa récente restauration (2012) a révélé un instrument d'une qualité jusque là insoupçonnée. L'idéal, par exemple, pour la musique de Reger, qui - c'est heureux - est de plus en plus jouée et appréciée de nos jours. Retour sur l'histoire de cet orgue d'exception, qui n'a pas fini d'apporter de belles surprises au paysage culturel local.

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L'orgue Johann Carl Baumann,
1754
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Historique

Le premier orgue de Soultz-sous-Forêts avait été probablement été construit par Johann Carl Baumann, d'Annweiler-am-Trifels, en 1754. [IHOA]

L'édifice date pour partie de la Renaissance. Il abrite en particulier des dalles funéraires de la famille Fleckenstein, et celle de Gertrude d'Ettendorf, qui est morte en 1302. C'était devenu (suite au passage de Louis XIV...) une "église mixte", qui servait aux protestants et aux catholiques. La situation dura jusqu'à fin 1909. C'est probablement le premier instrument que Baumann posa en Alsace. Lorsqu'en mai 1754, Jean-André Silbermann se rendit à Woerth pour y construire un orgue, il entendit beaucoup parler du projet de Baumann pour Soultz. La composition lui a été fournie par le maître d'école de Woerth, qui la tenait lui-même du curé de Langensoutzbach, Erhard Stephan :

Pie Meyer-Siat attribue l'instrument à Baumann, mais un doute subsiste (voir plus loin) [IHOA] .

En 1792, la municipalité et le pasteur de Soultz-sous-Forêts voulurent acquérir l'orgue Johann Georg Rohrer des Franciscains de Haguenau. [IHOA]

Mais l'affaire ne se fit pas. De fait, il y avait du monde "sur les rangs", puisque Dettwiller était aussi intéressée. Mais c'est finalement Weyersheim qui emporta l'instrument. Et le petit orgue Baumann fut encore utilisé longtemps à Soultz.

C'est probablement cet orgue qui fut vendu, et déménagé à l'église mixte de Niederroedern en 1861 par la maison Stiehr. [IHOA] [HOIE]

Silbermann attribue l'orgue de Soultz à Baumann sur la foi de l'instituteur de Woerth. Mais l'analyse de la facture de l'orgue actuellement à Niederroedern tand à faire croire que l'orgue est plutôt de Johann Friedrich Alffermann, de Landau. C'est donc soit que l'instituteur de Woerth se trompait, soit qu'il y a eu méprise sur l'orgue que Stiehr a déménagé (et que ce n'est pas l'orgue de Soultz qui est là-bas), soit que l'orgue est bien de Baumann, mais qu'il a utilisé des techniques spécifiques, éloignées de celles de sa "maturité".

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Historique

En 1861 la maison Stiehr posa un orgue neuf. [IHOA] [PMSSTIEHR]

La complexité du processus administratif lié à ce projet atteignit des sommets rarement égalés. L'ambiance semble avoir été particulièrement tendue, et les précautions et dispositions tatillonnes s'empilaient. Le devis fut finalement validé le 08/05/1860, et l'orgue reçu par Joseph Wackenthaler et Théophile Stern le 23/11/1861. Parmi les rares renseignements utiles que l'on peut glaner dans cet étourdissant échange épistolaire, on apprend que le buffet de l'orgue neuf devait avoir les mêmes dimensions que l'ancien : "Il s'agit de le remplacer par un orgue plus complet que l'ancien, se renfermant cependant dans les dimensions de l'orgue actuel." Une des préoccupations du cahier des charges semble avoir été... de modifier le moins de choses possibles. Le buffet aujourd'hui à Niederroedern a effectivement 3 tourelles (il est vrai avec la grande au milieu). [PMSSTIEHR]

Le buffet

Le buffet (en chêne) est très "post-classique", et ressemble plus à un orgue "de transition" du début du 19 ème qu'à celui d'un orgue de la période romantique. Trois tourelles à entablements, et deux plates-faces munies aujourd'hui de rinceaux et claires-voies très spécifiques qui n'ont pas l'air d'être d'origine. Il n'y a pas de jouées, mais beaucoup d'ornements ont été ajoutés en trompe l'oeil (dont les traditionnelles feuilles aux culots). L'ornementation semble conçue pour rappeler le buffet Baumann (ou au moins faire une transition la plus atténuée possible).

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Historique

En 1913, la maison Eberhard Friedrich Walcker posa à Soultz son opus 1753. [IHOA]

Notons qu'il est d'usage d'attribuer ces instruments à Eberhard Friedrich (1794-1872) ; celui-ci devrait être attribué à Oscar Walcker. En effet, quarante ans après la mort du géant de Ludwidsburg, "E. F. Walcker & Co" était dirigée de façon plus ou moins collégiale par les deux générations suivantes. L'un des plus marquants était Oscar, actif dans l'entreprise depuis 1900. A la mort de Carl (1908), il prit une place prépondérante. Or Oscar était l'ami d'Emile Rupp, et s'était converti aux idées de la Réforme alsacienne de l'Orgue : celles du Rupp et d'Albert Schweitzer, qui militaient pour une facture moins industrielle, et rêvaient d'un compromis entre les esthétiques romantiques allemandes et françaises. Aussi, la maison de Ludwigsburg produisait-elle pour la plaine du Rhin (et au-delà) des instruments présentant de nombreuses spécificités.

L'instrument de Soultz est contemporain du grand orgue que la maison Walcker livra à la Lukaskirche de Frankfurt-am-Main (opus 1754, 65 jeux, avec un Fernwerk particulièrement élaboré). Ce grand instrument était l'un des favoris d'Albert Schweitzer, qui y joua régulièrement, et y donna un concert en 1928.

Un autre instrument marqué par Rupp et Schweitzer était celui de Dortmund (Reinoli) (1909, V/P 105j). Mais l'orgue de la Lukaskirche de Frankfurt périt avec son édifice sous les bombes incendiaires le 22 mars 1944, et celui de Dortmund fut lui aussi détruit par faits de guerre.

C'est donc à Soultz que l'on peut trouver un peu de l'esprit de ces deux instruments de légende. Pourquoi cette localité alsacienne avait-elle voulu un instrument aussi imposant et aussi spécifique ? La prospérité du 19 ème explique sans doute un peu les choses, mais la vraie richesse, c'est sur le plan artistique et culturel qu'elle se trouve. L'instrument est entièrement "inscrit" dans le paysage musical et organistique des années 1910. Le projet pour Soultz, comme celui d'un orgue "de ville", entouré d'acteurs "à la pointe" de la pensée musicale et des techniques, tenait compte des plus récentes évolutions de l'époque, et semble même vouloir en témoigner pour la postérité. Ce projet a clairement été défini par quelqu'un qui savait exactement ce qu'il voulait, et était muni d'une solide culture technique et musicale.

Si le buffet de Stiehr devait faire un peu "vieillot" à l'origine (1861), à cause de ses traits "classiques" qui constituaient sûrement un certain atavisme, son esthétique était à nouveau à la mode en 1910. Il était donc logique de conserver la partie frontale de cette jolie boiserie. La partie arrière, bien entendu, a été considérablement élargie.

La composition, inspirée par un répertoire spécifique (l'oeuvre de Max Reger par exemple) est un équilibre délicat entre quatre plans sonores, où chaque jeu compte et a sa place. Chacun est harmonisé en fonction des autres. Bien sûr, on a fait la part belle aux jeux "de 8 pieds", si bien que les années 1980-2000, n'ayant en tête que la musique "baroque", qualifiaient ces compositions d' "absurdes". Pourquoi multiplier ces deux de 8' ? Pas vraiment pour donner plus de puissance. Bien sûr, un des objectifs est de produire de la variété, de la diversité dans les couleurs disponibles. On cherche aussi à obtenir la "pâte sonore" constituée du choeur de tous les fonds de 8' : toutes ces sonorités aux harmoniques naturelles très différentes parlent ensemble de façon inimitable (d'où la nécessité, aussi, de ne juger ces instruments que lorsqu'ils sont accordés : désaccordés, ils perdent vite tout charme). Mais ce que l'on recherche surtout, c'est le fait de disposer de plusieurs niveaux dynamiques en dessous du "Mezzo-forte" : du Pianissimo au Mezzo-forte, il y a de très nombreux paliers disponibles, et cette progressivité de l'intensité sonore est bien plus subtile que la simple ouverture ou fermeture d'une boîte expressive, puisqu'elle s'accompagne d'un changement de couleurs. La partie "spécifique" de l'instrument de Soultz, c'est le deuxième clavier : un positif beaucoup moins fourni que le récit, en 8', sans anche, mais avec deux Gambes "principalisantes" (Geigenprincipal et Salicional).

C'est vers 1930 que Georges Schwenkedel effectua quelques modifications. [QBlumenroeder]

Il s'agissait de "néo-classiser" la composition. Trois jeux furent remplacés, et deux autres modifiés. Ainsi :

Ces transformations étaient particulièrement mal venues, et dénotaient une totale incompréhension (ou plus probablement d'un refus délibéré) de la pensée organistique du début 20 ème siècle, et la façon dont ces instruments étaient composés et harmonisés. Vu la subtilité de l'harmonisation "étagée" (progressive) des 8', toucher le moindre jeu est déjà inconséquent. Mais remplacer le Salicional du grand-orgue et le Principal-violon du positif était pour le coup aberrant, car l'essence même de ces compositions tient dans l'étagement des Gambes, particulièrement riches ici :

Le fait d'avoir deux Gambes par clavier, et que le récit soit fondé en 16' représente donc les traits déterminants de cette composition.

Le Bourdon 16' de la pédale est un emprunt du récit : cela permet donc d'avoir un jeu expressif à la pédale. (La dynamique de la pédale est une préoccupation constante dans l'interprétation du répertoire dans lequel excelle cet instrument.) En suivant la même logique, la Posaune de pédale n'a qu'une octave grave spécifique : le reste est emprunté à la Trompette du récit, et bénéficie donc aussi de l'expression. Il y a donc 28 jeux réels (plus une octave de Posaune). [QBlumenroeder]

En 1960, on demanda à la maison Muhleisen d'ajouter un positif de dos. [IHOA]

Ce fut fait de façon particulièrement respectueuse pour l'orgue romantique existant : le positif de dos était un petit orgue indépendant (avec sa propre soufflerie), juste relié électriquement au premier clavier. La composition de ce plan sonore "néo-baroque" était bien sûr sans surprise : Bourdon 8', Montre, Nasard, Doublette, Tierce, Cymbale 3 rgs et Cromorne.

Evidemment, ce nouveau plan sonore était destiné à être utilisé indépendamment. On ne peut pas "intégrer" un positif de dos à un orgue romantique (ou alors en le repensant complètement, et en le ré-harmonisant de fond en comble pour en faire un orgue néo-classique), puisque les "petits jeux" aigus, si proches de l'auditoire, "écrasent" les autres sonorités, et en particulier celles du récit. Esthétiquement, l'opération était fort discutable, car le positif de dos (sans buffet) déparait la tribune en interrompant la balustrade de façon complètement étrangère au style du reste de l'édifice. Même si ce petit orgue aurait probablement été mieux dans le choeur, cette opération avait eu un énorme avantage : permettre de ne pas trop altérer l'orgue Walcker. C'est ce qu'on appelle en Alsace "l'effet Wissembourg" (où l'installation d'un orgue de choeur neuf sauva le grand Dubois d'altérations irréversibles, et permit de le préserver ; c'est aujourd'hui un témoin précieux du 18 ème).

En 2012, l'orgue a été restauré en son état de 1913 par Quentin Blumenroeder et son équipe. [Visite]

L'appel d'offres avait été émis le 16 novembre 2010. Le projet, placé sous la maîtrise d'oeuvre de Christian Lutz, consistait à retrouver l'orgue Walcker dans son état originel : "Restauration de l’orgue de l’église protestante (orgue construit par Walcker en 1913, III/30, avec traction pneumatique tubulaire)"

L'état exceptionnel de l'orgue Walcker avait été reconnu, et, à partir de là, les bonnes surprises se succédèrent, à mesure que les travaux avançaient et que l'on découvrait les qualités de l'instrument, mais aussi la passion qui avait animé ses concepteurs et réalisateurs. Le marché fut signé le 05/11/2011, et l'orgue reçu le 04/11/2012. [QBlumenroeder]

Pour restaurer les jeux disparus, la maison Blumenroeder décida de faire réaliser les tuyaux neufs Marco Venegoni (Suisse), en stricte copie des modèles Walcker. [QBlumenroeder]

Il fut décidé de procéder à une inauguration symbolique en novembre 2013 (pour l'exact centenaire de celle de 1913). L'orgue est donc présenté au public de façon originale au cours de plusieurs concerts "Orgel tea-time". Le premier eut lieu le dimanche 06/01/2013, avec Jean-Luc Iffrig aux claviers et un accueil assuré par le pasteur Gérard Krebs.

Caractéristiques instrumentales

Composition, 2012
Grand-orgue, 56 n. (C-g''')
Stiehr
I/I
Annulateur grand-orgue
Positif intérieur, 56 n. (C-g''')
Récit expressif, 56 n. (C-g''')
2'2/3 + 2'
Pédale, 30 n. (C-f')
Emprunt du récit (donc en boîte)
C-H ; c-f' en emprunt de la Trompette du récit
Rouleau
Appelable en commun ou par plan sonore
Console:
La console : la transmission pneumatique
                    dans toute sa beauté !La console : la transmission pneumatique dans toute sa beauté !

Console indépendante face à la nef. Tirage des jeux par dominos, de couleur blanche pour le grand-orgue, rose ("rosa") pour le positif, bleu clair ("himmelblau") pour le récit, et verte pour la pédale. Les dominos des accouplements sont bicolores, pour respecter ce code de couleurs. Les dominos sont caractéristiques de l'époque pneumatique de Walcker, avec des numéros inscrits sur leur partie supérieure. Claviers blancs. Joues des claviers à bosse. Programmation de la combinaison libre par picots blancs. La combinaison libre peut être appelée séparément pour chaque clavier par des piston situés au-dessus du 3 ème Fa de chaque clavier, et repérés par des porcelaines rectangulaires de la couleur des dominos du clavier. La combinaison libre pour la pédale est appelée au moyen d'un piston situé dans la rangée de 14 pistons placés sous le premier clavier.

En plus des dominos, les accouplements peuvent être commandés par pisons. La rangée de pistons sous le premier clavier permet de commander : II/I 16', III/I 4', III/P, II/P, I/P, III/I, II/I (il n'y a plus que la languette, le piston a disparu), les deux combinaisons fixes (dont le Tutti), l'appel général de la combinaison libre, l'appel de la combinaison libre pour la pédale, l'annulateur de la registration manuelle, du crescendo et des anches.

A l'origine, la console était munie d'un indicateur de remplissage du soufflet ; il devait être situé à droite, là où ont été par la suite placés les dominos du positif de dos. En l'absence de détails suffisants permettant sa restauration, ce dispositif n'a pas été reconstruit. [QBlumenroeder]

Les commandes au pied sont le crescendo, par rouleau horizontal (appelé "Rollschweller" mais désigné par une porcelaine blanche "Cresc. & Decresc."), l'appel grand-orgue (porcelaine "Einführung I Man.") et l'expression du récit (porcelaine "Schwell III"). Cadran indicateur du crescendo rond, en position centrale au-dessus du récit, à 28 positions (l'orgue a 28 jeux réels), plus une "Octav.k" indiquant qu'on ajoute les accouplements à l'octave.

Guten Morgen, Herr Reger !Guten Morgen, Herr Reger !

On trouve aussi un Rollschweller à Maisonsgoutte. Pour l'anecdote, Emile Rupp, le théoricien de la Réforme alsacienne de l'Orgue cautionnait beaucoup des accessoires présents à ce type de console, mais pas le "Rollschweller". Il déclara, lors de la conférence de 1934 : "Le fameux rouleau dynamique a tué la registration, veillons à ce que l'organiste ne devienne l'esclave d'une formule savamment calculée, mais paralysant l'initiative individuelle".

La "pédale piano automatique" est appelée par un piston situé à gauche entre le récit et le positif, et repéré par une porcelaine rectangulaire verte "Pianoped II & III". Cette pédale piano automatique est particulièrement développée. Rappelons qu'il s'agit de faire jouer la pédale moins fort, en retirant certains jeux automatiquement lorsque l'on joue sur le positif ou le récit, et en les remettant automatiquement quand on joue sur le grand-orgue. Ici, on peut décider quels sont les jeux de pédale qui seront retirés, à la fois en cas du jeu sur le positif et en cas de jeu sur le récit. Le système fonctionne de la façon suivante : au-dessus du récit, de part et d'autre du cadran de crescendo, se situent deux rangées de picots verts. Celle du haut permet de décider l'allègement de la registration de pédale (les 6 jeux, mais aussi les 3 accouplements) quand on joue au récit, et celle du bas pour le positif. Les picots verts sont repérés par de petites porcelaines rectangulaires vertes.

La partie droite des commandes de la
                    pédale piano automatique.La partie droite des commandes de la pédale piano automatique.

Plaques d'adresse en matière plastique blanche à caractères noirs, vissées entre le positif et le récit. A gauche :

E.F. Walcker & Co.
Ludwigsburg-Württ.

Et à droite :

Opus 1753. Erbaut 1913.
Le cadran indicateur du crescendo.Le cadran indicateur du crescendo.
Transmission: pneumatique.
Sommiers: à cônes ("Kegelladen"), d'origine.
Tuyauterie: 25 jeux sur 28 semblent être d'origine. 2 avaient été transformés par décalage.
L'orgue depuis la tribune.C'est vraiment un
            instrument exceptionnel !Si c'est bien sûr l'idéal pour Reger ou Rheinberger (et
            pas terrible pour Couperin....), le répertoire accessible est immense. Mendelssohn,
            Guilmant y sont superbes, mais aussi, sûrement, Karg-Elert. L'acoustique sans grande
            réverbération n'appelle pas trop les grandes symphonies, mais les Pastorales de toute
            époque, et, de façon générale, tout le répertoire qui exige une grande sensibilité et
            des "clair-obscurs" poétiques.Cette restauration exemplaire, qui honore les
            commanditaires et ceux qui en ont eu la charge dote le nord de l'Alsace d'un instrument
            passionnant et fait souffler un vent d'optimisme qui promet d'autres belles surprises,
            maintenant que la voie est tracée.L'orgue depuis la tribune.
C'est vraiment un instrument exceptionnel !
Si c'est bien sûr l'idéal pour Reger ou Rheinberger (et pas terrible pour Couperin....), le répertoire accessible est immense. Mendelssohn, Guilmant y sont superbes, mais aussi, sûrement, Karg-Elert. L'acoustique sans grande réverbération n'appelle pas trop les grandes symphonies, mais les Pastorales de toute époque, et, de façon générale, tout le répertoire qui exige une grande sensibilité et des "clair-obscurs" poétiques.
Cette restauration exemplaire, qui honore les commanditaires et ceux qui en ont eu la charge dote le nord de l'Alsace d'un instrument passionnant et fait souffler un vent d'optimisme qui promet d'autres belles surprises, maintenant que la voie est tracée.

Culture Activités culturelles :

Références Sources et bibliographie :

Carte Localisation :

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Immatriculation de l'orgue actuel : F670474001P03
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