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Walbourg, Chapelle du séminaire
Comme à Niederbronn, l'instrument est logé dans une niche du mur, ici, surplombant la porte d'entrée, avec de simples alignements de tuyaux en façade. La Console est située en bas, et du coup la transmission ne peut être qu'électrique. Mais c'est une version plus étoffée qu'à Niederbronn : au Grand-orgue, la grande Flûte conique 8' remplace le Bourdon (elle est d'ailleurs placée en façade et en cuivre). Le Clavier est complété par une Sesquialtera décomposable : Nasard 2'2/3 et Tierce 1'3/5, qui donnent avec le Flûte 8', le Prestant et la Doublette un Jeu de Tierce complet, même s'il est plutôt "principalisant". Ensuite, le Grand-orgue reçoit une Fourniture de 4 rangs (cette dernière est au Récit à Niederbronn), et une Trompette (elle aussi en cuivre). Le Positif (on a en effet passé le cap des années 1960, qui ont vu la disparition des Récits expressifs) est logé au sommet de l'instrument, en Kronpositiv. Il diffère beaucoup de la Composition de Niederbronn : on dispose ici d'un "petit" Plein-jeu plutôt fourni, avec Doublette, Larigot et Cymbale 3 rangs. Le Basson/Hautbois, qui faisait sûrement trop "romantique" pour cette période "Néo-baroque" a été remplacé par un Cromorne. Le Principal "italien" est en étain, et en Montre. Quant à la Pédale, elle est pratiquement identique à celle de Niederbronn, mais présente ici un Quintaton 4', qui est vraiment une bonne idée, puisqu'il n'y a pas d'Anche de Pédale. La Flûte de Pédale est aussi en Montre. Une différence fondamentale avec Niederbronn ne se voit pas : les Sommiers sont à Gravures. La facture d'orgues avait en effet opéré ce virage fondamental vers le "Néo-baroque" dans les années 1960, et Max et André Roethinger avaient bien sûr adhéré au mouvement. ![]() Transmission : Electrique (Console indépendante située au sol), Sommiers à Gravures.
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