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| Mulhouse |
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Galfingue, St Gangolphe
Edmond-Alexandre ROETHINGER, 1923
ROETHINGER
| Composition, 2003 | ||||||||||||||||||||||||
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 | Le beau Buffet de cet instrument date de 1836 : il abritait un orgue de Claude-Ignace CALLINET. Après une histoire fort mouvementée, cet instrument a retrouvé en 1989 une configuration pleine de possibilités et une sonorité particulièrement réussie. |
 Galfingue, le 01/03/2003 |
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L'orgue Claude-Ignace CALLINET avait 18 Jeux sur un seul Manuel et Pédale. Le contrat fut signé le 21/02/1836, et approuvé par le sous-préfet le 19/05/1836. L'instrument est donc très apparenté à son contemporain de Hochstatt (les Buffets sont identiques). Sous les tourelles, on trouve les fameux angelots des Callinet, qui sont ici particulièrement réussis. En 1890, il y eut un relevage et une transformation, par Joseph Antoine BERGER.
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En 1916, Galfingue fut évacué.
Lors de la réquisition des tuyaux par les autorités allemandes, ce n'est pas seulement la façade qui fut ici confisquée, mais presque l'intégralité de la tuyauterie métallique.
Les Jeux affectés étaient les suivants : Montre et Prestant (façade), Bourdon 16', Gambe 8', Salicional 8', Flûte, Fourniture, Cornet, Trompette, Hautbois, Trompette et Clairon de Pédale.
La soufflerie, les conduites, la mécanique et les claviers étaient endommagés.
Du coup, c'est bien un orgue neuf qu'Edmond-Alexandre ROETHINGER construisit à Galfingue : son Opus 91, pneumatique, de 13 Jeux sur 2 Manuels et Pédale. L'orgue a été construit en 1923, ou 1927 selon certaines sources (mais cette dernière date ne correspond pas avec le numéro d'opus ; c'est 1927 qui apparaît dans la liste Roethinger parue dans l'ouvrage de Médard BARTH).
En 1946, il y eut une réparation par Joseph RINCKENBACH, en 1948 par HUGUIN, et en 1958 par Ernest MUHLEISEN (qui y plaça un Nasard). Après d'autres entretiens (Curt SCHWENKEDEL en 1968 et Christian GUERRIER en 1980) il fallut procéder à une rénovation plus importante.
Voici la Composition en 1988
| Composition, 1988 | ||||||||||||||||||||||||
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Il restait de Callinet le Buffet, 6 tuyaux en bois (basse de la Montre 8'), et environ 60 tuyaux métalliques, à pied en plomb et corps en étain à 90 %.
Michel GALLARD, de la Maison AUBERTIN fut contacté, puis retenu.
Le projet a consisté à enrichir l'instrument en le rapprochant de l'esthétique Callinet, pour en faire un orgue "de transition" tardif.
Pour cela, il a été décidé de placer :
- un Plein-jeu 4 rangs, un Cornet 5 rangs (tailles de Callinet) et une Trompette au Grand-orgue
- une Doublette au Récit
- un Basson 16' de Pédale.
La Pédale n'ayant que deux Chapes, il a fallu sacrifier le Bourdon 8'. Mais le plan sonore est assisté de deux Tirasses (dont une en 4 pieds).
Au démontage, les relais étaient en mauvais état, et la Console pratiquement hors service.
La traction a été réparée, et les tuyaux allongés.
L'orgue a été inauguré par Pascal REBER et Colette FOLTZER (Soprano), le 23/04/1989.
Transmission : pneumatique (Console accolée au Buffet).
Il y a un Appel du Grand-jeu, un Appel d'Anches, un Annulateur du Grand-orgue et une Combinaison libre.
Façade en zinc, de Roethinger.
Certains tuyaux (le Basson 16' en particulier) proviennent de l'ancien orgue de Sarralbe, St-Martin, où Bernard AUBERTIN plaça un orgue neuf en 1987.
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Il s'agissait d'un instrument MUTIN-CAVAILLE-COLL, 1914 (Opus 1038).
Il a été réparé par Roethinger en 1948 suite aux dommages de guerre, puis par Jean-Georges KOENIG en 1956 suite à des dégâts d'eau provoqués par un coup de foudre suivi d'un incendie.
Le malheureux instrument a ensuite été victime d'une troisième calamité : Hubert ELSEN et Alexander BARON, qui finirent de l'achever.
En 1987, cet instrument avait en effet encore au Grand-orgue un Basson 16' au moins en partie d'origine, de Mutin. |
Sources :