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An2000
An2001
Photo
~ Les orgues de la région de Rosheim ~

Ottrott, Sts Simon et Jude
André SILBERMANN, 1721


Avant... SILBERMANN Après...

Composition, 1986
Grand clavier
49 notes
Echo
49 notes
Pédale
25 notes
Bourdon 8' Bourdon 8' Soubasse 16'
Prestant 4' Flûte 4' Octavebasse 8'
Nasard 2'2/3 Quarte de nasard 2' Prestant 4'
Doublette 2' Sesquialtera 2 rgs Fourniture 4 rgs
Tierce 1'3/5   Trompette 8'
Cornet 5 rgs   Clairon 4'
Fourniture 3 rgs    
Cymbale 2 rgs    
Trompette 8'    
Tremblant doux    

     André SILBERMANN construisit cet orgue en 1721 pour l'église de St Léonard. Il avait alors 7 jeux et un seul clavier.


Ottrott, le 13/05/2000

     Ce n'était pas un Positif, car un deuxième clavier (prévu) devait porter un Cornet dont les tuyaux seraient installés plus tard (avec aussi un Cornet et une Trompette pour le Grand-clavier), le tout sur un seul Sommier :

Composition, 1721
Manuel
49 notes
Dessus d'Echo Pédale
25 notes
Bourdon 8' Cornet 5 rgs (prévu)  
Prestant 4'    
Nasard 2'2/3    
Doublette 2'    
Tierce 1'3/5    
Fourniture 3 rgs    
Cymbale 2 rgs    
Chape de Cornet    
Chape de Trompette 8'    
Jean-Pierre TOUSSAINT (à moins que ce soit Nicolas) aurait par la suite accordé l'orgue, d'après Silbermann.

En 1793, Conrad SAUER déménagea l'orgue à Ottrott.

     On pense que c'est Martin RINKENBACH (donc entre 1870 et 1917) qui ajouta la Pédale et changea le sommier Silbermann pour un neuf de 54 notes.

En 1917, la façade fut réquisitionnée, car on ne savait sûrement plus que l'orgue était de Silbermann. (L'architecte Knauth chargé de superviser cette réquisition épargnait les façades Silbermann connues ou supposées telles... Ce n'était visiblement pas le cas de l'orgue d'Ottrott.)

En 1931, "pneumatisation", par François KRIESS. Les sommiers sont donc refaits. Mais comme toujours, la "pneumatisation" ne concerne pas que le mode de traction des notes : l'orgue est réharmonisé et mis au diapason "moderne" par recoupage (ce qui a pour effet de changer les "tailles" des tuyaux, et donc la sonorité). Bien sûr, les Mutations disparaissent, ainsi que des rangs des Mixtures.

     Il faut attendre 1968 et Jean-Georges KOENIG pour que le Silbermann retrouve son éclat : reconstruction en traction mécanique, Mutations neuves, Trompette neuve. Tout l'Echo et la Pédale (qui n'étaient pas Silbermann) sont neufs. Retour au diapason originel par... rallongement des tuyaux (ce que fit Alfred KERN à St Thomas de Strasbourg). La console est neuve. Ce qui reste de Silbermann est donc : le Bourdon, le Prestant, la Doublette, et environ un rang de la Fourniture et de la Cymbale. Mais aussi l'esprit et la tradition.

Mécanique : Suspendue (neuve), Sommiers à Gravures (neufs).
Diapason : Si 440 Hz.

Sources :

  • Archives Silbermann

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Dernière mise à jour : 17/07/2005 08:44:58

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