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Ottrott, Sts Simon et Jude
Ce n'était pas un Positif, car un deuxième clavier (prévu) devait porter un Cornet dont les tuyaux seraient installés plus tard (avec aussi un Cornet et une Trompette pour le Grand-clavier), le tout sur un seul Sommier :
En 1793, Conrad SAUER déménagea l'orgue à Ottrott. ![]() On pense que c'est Martin RINKENBACH (donc entre 1870 et 1917) qui ajouta la Pédale et changea le sommier Silbermann pour un neuf de 54 notes. En 1917, la façade fut réquisitionnée, car on ne savait sûrement plus que l'orgue était de Silbermann. (L'architecte Knauth chargé de superviser cette réquisition épargnait les façades Silbermann connues ou supposées telles... Ce n'était visiblement pas le cas de l'orgue d'Ottrott.) En 1931, "pneumatisation", par François KRIESS. Les sommiers sont donc refaits. Mais comme toujours, la "pneumatisation" ne concerne pas que le mode de traction des notes : l'orgue est réharmonisé et mis au diapason "moderne" par recoupage (ce qui a pour effet de changer les "tailles" des tuyaux, et donc la sonorité). Bien sûr, les Mutations disparaissent, ainsi que des rangs des Mixtures. Il faut attendre 1968 et Jean-Georges KOENIG pour que le Silbermann retrouve son éclat : reconstruction en traction mécanique, Mutations neuves, Trompette neuve. Tout l'Echo et la Pédale (qui n'étaient pas Silbermann) sont neufs. Retour au diapason originel par... rallongement des tuyaux (ce que fit Alfred KERN à St Thomas de Strasbourg). La console est neuve. Ce qui reste de Silbermann est donc : le Bourdon, le Prestant, la Doublette, et environ un rang de la Fourniture et de la Cymbale. Mais aussi l'esprit et la tradition. ![]() Mécanique : Suspendue (neuve), Sommiers à Gravures (neufs).
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