Cet orgue de Heinrich KOULEN a été construit vers 1887, et a été placé dans le Buffet de l'orgue précédent. Caractéristique de la facture des années 1880-90 sont la Console indépendante, tournée vers la nef, et une transmission toujours mécanique mais réalisée à base d'Equerres. La Composition a malheureusement été remaniée en 1974, et l'orgue n'a donc plus grand-chose d'authentique.

Fessenheim-le-bas, l'orgue Koulen, le 15/09/2012.

On ne sait pas grand-chose de l'orgue STIEHR de 1825 qui a précédé ici l'instrument actuel. Il n'a sûrement pas été payé par la paroisse. Tout ce qu'il en reste, c'est son Buffet avec deux "Tourelles" plates et une Plate-face centrale triple, le tout fini en arcs.

     Les tuyaux de façade ont été réquisitionnés par les autorités allemandes en Juin 1917.

     En 1974, la Maison STEINMETZ posa une façade neuve, en étain, mais retoucha malheureusement aussi la Composition. A noter, le curieux Jeu aigu appelé "Ripieno" (du nom des Plein-jeux italiens, mais qui n'a rien à faire dans un orgue Romantique).

Mécanique : à Equerres. Les Sommiers sont à Gravures, sauf à la Pédale, qui dispose d'un Sommier à Cônes : c'est la même disposition qu'à Neuf-Brisach, Melsheim, Andlau, Erstein, et on la retrouvera à Ingenheim et Lampertheim.
Il y a un Appel "Forte" qui agit au Grand-orgue sur le Bourdon (voilà qui est curieux), le Prestant et le "Ripieno".

Sources :

• P. MEYER-SIAT, "Stiehr-Mockers", AEA XX (1972-73)
• M. BARTH, "Elsass, 'Das Land der Orgeln' im 19. Jahrhundert", AEA XV (1965-66)