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Hirschland, Eglise protestante
L'ensemble est de bonne facture (buffet en chêne du même type que celui de Weislingen, tuyaux métalliques en étain - la Trompette est tout en étain).
La console est indépendante (mécanique à Equerres), pour être placée à fleur de tribune et tournée vers la nef.
L'instrument a été nettoyé par Georges SCHWENKEDEL en 1953. ![]()
Pression : 90 mm.
![]() Les travaux de Spamann sont datés d'entre 1888 et 1909, et il fut de ce fait très concurrencé par les DALSTEIN-HAERPFER, eux aussi de Boulay, qui étaient quand même plus "en vue". Formé par la Maison Dalstein-Haerpfer, où il entra le 03/03/1864 (presque à sa création), Spamann se mit à son compte en 1886. Son premier orgue neuf fut celui de Fénétrange (Moselle, 1888). Il construisit des Sommiers mécaniques à Pistons (Mecanische Kegellade) jusqu'en 1895, et passa ensuite au pneumatique. Vers 1900, Spamann avait environ 12 salariés. En Alsace, Spamann construisit essentiellement dans le Nord : subsistent les orgues de Weislingen (1893), non loin de Hirschland, de Niedersoultzbach (1895), Zollingen (1899) et Hohwiller (1900). Son orgue de Zutzendorf de 8 Jeux, qui avait été reçu le 22/06/1896, a été remplacé en 1969. Il releva l'orgue Théodore STIEHR de Petersbach en 1897, et travailla aussi sur les orgues STIEHR-MOCKERS de l'église protestante de Mittelbergheim (en 1905) et d'Obersoultzbach (en 1909). Le dernier orgue neuf de Spamann fut celui de Helering (Moselle, église protestante, 1910). Chez Spamann, la Voix céleste s'appelle toujours Unda maris. ![]() ![]() ![]()
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