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Koenigshoffen, St Joseph STIEHR
A St-Jean, il y avait eu un orgue Jean-André SILBERMANN, 1763. Mais celui-ci avait été vendu pendant la Révolution : son chemin le conduisit en 1795 à Illkirch puis en 1796 à la Konkordienkirche de Mannheim, où il disparut sous les bombes en 1943. En 1805, la paroisse St-Jean voulut tout simplement racheter... l'orgue André Silbermann de Marmoutier. L'affaire ne se fit pas (heureusement : la suite n'aurait fait aucun doute), et un premier projet d'orgue neuf, en 1821, ne vint pas non plus à exécution. C'est en 1825 que la Maison Stiehr-Mockers plaça à St-Jean un orgue qui, à l'origine, n'avait pas de Positif de dos : il ne fut ajouté qu'en 1845. En 1870, les frères WETZEL réparèrent quelques dégâts dus à la guerre. En 1878, Heinrich KOULEN fit quelques modifications. C'est en 1901 que l'orgue Stiehr, remplacé par un RINKENBACH de 35 Jeux, fut déménagé à Koenigshoffen : le projet avait été mené par le curé SCHAUMANN. En 1915 fut décidée la pneumatisation de l'instrument. La traction Stiehr fut donc remplacée par une pneumatique d'Edmond-Alexandre ROETHINGER. Le Positif de dos fut bien entendu transformé en récit. Inauguré en 1916, ce travail fut considéré comme l'Opus 75 de la Maison Roethinger. L'opération fut bien entendu subventionnée comme il se devait à l'époque. Les tuyaux de façade ont été réquisitionnés par les autorités allemandes en 1917. En 1957, il y eut une réparation, par Georges SCHWENKEDEL. L'orgue avait alors l'exotique (et moyennement Néo-classique) Composition suivante :
La Posaune était à Anches libres (Koulen?). L'orgue a été restauré en 1988 par la Maison MUHLEISEN, dans l'esprit Stiehr. Le Positif de dos et la tuyauterie furent reconstitués. L'instrument a été inauguré le 20/11/1988. Mécanique : Suspendue, Sommiers à Gravures.
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