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Urbeis, St Nicolas
L'édifice date de... 1789, et contient une statue de Ste-Anne, attestant de l'importance des mineurs dans le passé d'Urbeis. Martin Wetzel proposa un devis le 26/10/1857 : L'architecte approuva le devis le 17/11/1857.
Suivirent l'approbation du sous-préfet et du préfet.
Ce devis, arrivé à la Préfecture en même temps que celui de Pierre RIVINACH pour Preuschdorf, fut le déclencheur de l'élaboration, par les technocrates zélés, de la "Doctrine officielle de la Préfecture du Bas-Rhin dans le domaine de la facture d'orgues".
Dans la tête des Officiels et de leurs subalternes, il s'agissait de mettre en concurrence les vrais orgues avec les "orgues Alexandre, de Paris", qui étaient nettement moins chers, puisque c'étaient en fait des harmoniums.
Le débat se déplaça vite sur le terrain mathématique, ou l'on élabora différents Indicateurs, tels des coûts au Jeu ou des nombres de Jeux par unité de surface ou de volume.
L'orgue est cité dans le "Brouillon Wetzel", et le devis a été conservé.
Les octaves graves des 8 pieds devaient être en bois, la Fourniture à 3 rangs, et la Trompette décomposable en Basse+Dessus, ce que Wetzel formule très curieusement (mais de façon fort exacte) par :
Au Cornet de 4 rangs, ne manquait pas le rangs de 8 pieds (comme c'est l'usage avec cette dénomination), mais le rang de Tierce 1'3/5, sûrement déjà jugé "criard" à l'époque. Le Buffet, d'allure classique, est du modèle Schaeffersheim (1859 - le Buffet subsiste, mais la Partie Instrumentale a été remplacée par Edmond-Alexandre ROETHINGER), Lochwiller (1860), Kriegsheim (1861 - le Buffet subsiste, mais la Partie Instrumentale avait été remplacée par François KRIESS et il abrite aujourd'hui un orgue de Jean-Georges KOENIG).
En 1887, Etienne ZURBACH démonta et remonta l'instrument pour le compte de Martin RINCKENBACH.
Il est probable que c'est au cours de cette opération que :
Les tuyaux de façade ont été réquisitionnés par les autorités allemandes en Septembre 1917. Ensuite, comme le village a été évacué, la réquisition de tous les tuyaux de métal fut ordonnée. Mais ce ne fut heureusement pas fait. En 1930, il y eut de petits travaux. Il est possible que des tuyaux en zinc entrèrent dans l'instrument à cette occasion (Façade, Basses de la Trompette, Violoncelle ?). En 1952, Ernest MUHLEISEN fit un relevage. En 1980, l'orgue a été réparé par les Frères STEINMETZ. C'est probablement eux qui remplacèrent le Dolce de Rinckenbach par l'actuelle Doublette. ![]()
Mécanique : à Suspendue, Sommiers à Gravures, le tout d'origine.
Pédalier récent (1980?).
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