Ce grand orgue (45 jeux sur 3 claviers et pédale) a été construit en 1912 par la maison Dalstein-Haerpfer. C'est un témoin incontournable de la Réforme alsacienne de l'Orgue, sur laquelle il jette un éclairage nouveau, car il a été réalisé sur la base d'un orgue romantique allemand de Heinrich Koulen. Comme tous les orgues du début du 20ème, celui-ci a été totalement méprisé et négligé par l' "organologie" alsacienne. C'est peut-être ce qui explique que cet instrument exceptionnel, un trésor tant historique que musical, soit aujourd'hui... à la abandon et injouable. Retour sur l'histoire qui a conduit à de ce véritable crève-cœur de la culture alsacienne.
Historique
L'édifice actuel est de style néo-gothique, mais comprend des parties gothiques. Il y avait déjà une église à cet endroit en 739. La Réforme a été introduite à Westhoffen en 1545. Il y a eu des orgues depuis le 17ème siècle : l'un d'eux est attesté avant 1667, puisqu'il fut racheté à cette date. Il était sûrement tout petit, car qualifié de "kleine Werklein". On peut donc estimer qu'il avait été posé juste après la Guerre de trente ans. [IHOA] [ITOA] [PMSCS79]
Historique
En 1667, Christoph Aebi posa un orgue neuf, et reprit l'ancien. En 1685, l'édifice commença à servir pour les deux confessions ("Simultaneum"). Cette situation dura jusqu'en 1866. [IHOA] [ITOA] [PMSCS79]
Le nom "Aebi" est parfois orthographié "Eby" ou "Ebij", ici "Ewig".
Historique
En 1740, Johann Peter Toussaint remplaça l'orgue Aebi. [IHOA] [ITOA] [PMSCS79]
Johann Peter Toussaint, natif de Weyer, avait construit un premier orgue à Hornbach (Rhénanie-Palatinat, juste à la frontière avec le pays de Bitche). Il installa son atelier à Westhoffen en 1739, puis s'y maria. Ce deuxième opus (après une réparation à Geudertheim sur un orgue d'André Silbermann) paraît avoir été d'une qualité très douteuse. Jean-André Silbermann évalue bien bas ce facteur, affirmant qu'il se fournissait en bois sur les chantiers de démolition ou en utilisant des planches de palissades de jardins... Et il qualifie clairement son fils Jean-Nicolas de facteur au rabais. [ArchSilb] [PMSCS79]
Tous les orgues du 18ème n'était pas des chef-d'œuvres. Et tous les facteurs du 18ème n'étaient pas des génies. Loin s'en faut...
Jusqu'en 1806, l'instrument fit l'objet de toutes sortes de réparations, adjonctions et bricolages. En 1763, un ferblantier fournit 11 tuyaux, que Toussaint mit en place... [PMSCS79]
Historique
En décembre 1828, ce fut au tour de Xavery Mockers de placer un instrument neuf, qui était déjà le 4ème de Westhoffen. Avec 30 jeux, c'était plutôt un instrument important, surtout comparé au reste de la production Stiehr. [IHOA] [ITOA] [PMSSTIEHR] [PMSCS79]
En 1866, l'église catholique St-Martin a été achevée, et dotée d'un orgue placé par les frères Wetzel. L'édifice historique fut alors uniquement dédié au culte luthérien. Quelques années plus tard (1869-1877) d'importants travaux ont été menés pour l'agrandir, et un nouveau clocher fut construit. Nef, bas-côtés et chœur ont la même hauteur, ce qui donne à l'ensemble un volume considérable et une acoustique en proportion.
Historique
En 1874, Heinrich Koulen construisit un instrument romantique innovant, dans un somptueux buffet néo-gothique. [IHOA] [ITOA] [PMSCS79]
C'était le premier orgue neuf livré en Alsace par Koulen. On ne sait pratiquement rien de cet instrument. Le contrat serait daté du 24/11/1872, approuvé le 15/01/1873, et l'orgue a été achevé en 1874. A part quelques détails sur le prix et le payement, rien d'autre : l'article sur les orgues de Westhoffen dans "Pays d'Alsace" (n°79, p.40-41) interrompt à ce moment le récit historique pour se lancer dans une digression au sujet des "étoiles montantes" puis à une apologie du "traditionalisme". Suit une charge en règle contre Koulen, désigné comme l'un des coupables de la soit-disant "décadence" survenue après 1870. Après ce pénible épisode de parti-pris et de préjugés, on espère entendre parler de l'instrument, mais... non. Seulement quelques montants de primes d'assurance, et... le devenir de l'harmonium du lieu, dont on apprend qu'il prit la direction de Scharrachbergheim. La digression-défouloir s'achève par un intéressant "Demain ? Demain il n'y aura sans doute plus d'orgue" (1972). [PMSCS79]
L'instrument de Koulen - conçu comme une avancée technique et certainement pas pour affronter les siècles, car les critères de l'époque étaient différents - commença à être fort mal évalué en 1911. Le conseil presbytéral rapporte que "Nach Zeugnis des Schverständigen H. Musikdirector Münch, verfällt die hiesige nicht so schöne Orgel immer mehr". ("D'après le témoignage de Münch, Directeur de la Musique et expert, l'orgue local - qui n'est pas si beau que ça - fonctionne de plus en plus mal" ; mais la V.O. est plus savoureuse.) [PMSCS79]
C'était donc Ernest Münch qui a évalué l'instrument. Qui avait presque 40 ans. Or, 40 ans, à l'époque, en facture d'orgues, c'était un peu comme 10 pour un téléphone portable d'aujourd'hui... Münch était avant tout un grand musicien. Et ses avis n'étaient en aucune façon sectaires : on l'a vu conseiller de nombreux facteurs, plusieurs styles. Il n'était le VRP de personne, et souhaitait assurément que les musiciens disposent des instruments les plus adaptés à leur répertoire. Lequel avait considérablement évolué. Il n'est donc pas étonnant qu'un orgue de 1874 ne satisfasse pas un musicien tel que Münch en 1911. D'ailleurs, Münch est aussi intervenu à Wolfskirchen en 1902, mais là, l'organologie alsacienne - preuve de sa mauvaise foi - n'en a pas profité pour faire le "procès" de l'instrument précédent, vu qu'il s'agissait d'un Wetzel...
La maison Dalstein-Haerpfer, consultée, déclara (évidement) qu'une "simple réparation de l'orgue Koulen n'aurait duré que 2 ou 3 ans, après quoi il aurait tout de même fallu se résoudre à un renouvellement".
Le bon vieux truc de l'orgue "pas réparable" ! Il est d'ailleurs encore pratiqué de nos jours. Noter aussi l'argument consistant à présenter comme inutile une dépense liée à un entretien, car non "pérenne". Entend-on les garagistes dire "Oh, on pourrait bien faire une vidange de votre voiture, mais il faudrait recommencer l'an prochain, et vous devrez de toutes façons en acheter une neuve" ? Mais honnêtement, quel facteur blâmerait-on de tenir un pareil discours ? La maison Dalstein-Haerpfer avait envie de fournir un orgue neuf. Tout comme les organistes et la communauté de Westhoffen voulaient vraiment un orgue neuf ; pourquoi aller chercher plus loin ?
Historique
En 1912, la maison Dalstein-Haerpfer de Boulay réalisa un 3-claviers neuf de 46 jeux, en ré-employant une partie du matériel Koulen, dont le buffet, qui fut considérablement élargi pour pouvoir contenir les nouveaux éléments. [IHOA] [ITOA]
Cet instrument neuf, on l'a vu, avait été voulu et souhaité. Et on peut dire qu'il était grandiose ! Westhoffen, à l'époque, comptait 1700 habitants. Il y avait 2 orgues. L'un de 20 jeux dans l'église catholique, et ici cet extraordinaire 3-claviers de 45 jeux :
C | g |
- | 8' |
- | 4' |
2'2/3 | 2'2/3 |
2' | 2' |
1'3/5 | 1'3/5 |
L'orgue Haerpfer fut reçu le premier dimanche de l'Avent 1912. [PMSCS79]
En 1933, il y eut une réparation par Georges Schwenkedel, malheureusement assortie d'une transformation : [IHOA]
- Au grand-orgue, la Quinte 5'1/3 a été supprimée et remplacée par une Tierce 1'3/5 constituée pour partie de tuyaux sortis du rang de tierce de la Mixture de Dalstein-Haerpfer, et pour partie d'une Doublette de récupération. L'opération se solda donc par la disparition de la grande Quinte et la mutilation de la Mixture. Le tout pour une Tierce tout à fait incompatible avec l'esthétique sonore d'un orgue de 1912. [ITOA]
- Au positif, ce fut encore plus grave, puisque le Quintaton 8' a été supprimé. Les tuyaux de l'Octave 4' ont pris sa place, et leur chape affublée... d'une Cymbale. [ITOA]
- A la pédale, le Tuba 32' à anches libres (d'origine Koulen, mais qui avait été gardé par Dalstein-Haerpfer) a été supprimé pour laisser place qu jeu sûrement le plus incongru dans ce contexte : un absurde Cornet 3 rangs de pédale ! [ITOA]
Georges Schwenkedel était pourtant un très grand facteur, souvent soucieux de respecter le patrimoine existant. Dans ce genre de transformations, ce sont généralement les commanditaires qui sont à blâmer, pas les exécutants. Cette opération est représentative de l'esthétique néo-classique : enthousiasmante quand elle produisait des instruments neufs, calamiteuse quand elle s'appliquait à des instruments déjà existants.
Les Tubas de Koulen
Ces Tuba à anches libres étaient les jeux emblématiques de Koulen. En Alsace, il n'en reste que deux (en 16') : l'un à l'église protestante de Mittelhausen, et l'autre à celle de Geudertheim (où il donne un excellent résultat avec le plein-jeu). Les pavillons du Tuba 32' de Neuwiller-lès-Saverne seraient conservés.
En 1942, il y eut une réparation par Ernest Muhleisen. [IHOA]
En 1981, il y eut une réparation par Paul Adam. [IHOA]
Cet instrument est donc resté fortement authentique : on ne déplore finalement que la perte de la grande Quinte du grand-orgue, du rang de 8' de sa Mixture-Cornet, du Quintaton du positif et du Tuba 32' de pédale. De plus, Georges Schwenkedel a effectué ces modifications - certes malheureuses - avec son soin habituel : ce facteur respectait les œuvres des autres. Elles devraient être réversibles.
Force est de le constater, l'orgue Dalstein-Haerpfer, contrairement aux 6 autres posés dans les églises de Westhoffen, a bel et bien été gardé. C'est donc qu'il donnait satisfaction.
Le buffet
Ce buffet est impressionnant ! Il n'y a nulle part d'où on peut le voir en entier.
La partie centrale correspond à l'orgue Koulen de 1874. Les lignes de composition sont triangulaires, une forme chère à l'orgue romantique. La partie centrale est triple : une grande plate-face surmontée d'un gâble et deux tourelles, plates, élancées et disposées sur des podium. Les parties intermédiaires sont constituées de deux étages de plates-faces doubles. Et le tout est flanqué de tourelles en tiers-point.
A cette partie centrale ont été ajoutées en 1912 deux "ailes". Elles sont constituées, depuis le centre, d'une succession de 4 plates-faces surmontées d'une galerie, puis une tourelle plate, et enfin une petite plate-face accrochée en hauteur qui tient le rôle de jouée.
Les tourelles sont munies de culots et de couronnements à crochets et pinacles.
Caractéristiques instrumentales
C | g |
- | - |
- | 4' |
2'2/3 | 2'2/3 |
2' | 2' |
- | - |
Console indépendante face à la nef, fermée par un couvercle basculant. Son intérieur est bicolore : l'essence utilisée pour le bloc-claviers et les joues, jusqu'en haut de la console est plus sombre que le reste (gradins latéraux). Tirage des jeux par dominos munis de porcelaines, placés sur deux gradins de part et d'autre des claviers, groupés et colorés par plan sonore : en haut à gauche, les dominos du récit (verts), en bas ceux de la pédale (jaunes), en haut à droite ceux du grand-orgue (blancs), et en bas à droite ceux du positif (roses) ainsi que les deux anches du grand-orgue. Les dominos étant colorés, les porcelaines ont toutes un fond blanc. Claviers blancs, avec frontons biseautés pour le récit et le positif.
La programmation de la combinaison libre se fait par picots, disposés au-dessus de chaque domino, respectant le code de couleur mais avec des teintes plus saturées (ceux du positif sont rouges). Les accouplements et tirasses et ne sont pas programmables.
Commande manuelle des tirasses, accouplements et accessoires de registration par pistons blancs, placés sous le premier clavier, et repérés par des porcelaines rectangulaires, munies du code de couleur des plans sonores lorsque cela s'applique. De gauche à droite : "General-Koppel" (accouplement général), "I-II" (II/I, blanche et rose), "I-III" (III/I, blanche et verte), "II-III" (III/II, rose et verte), "P-I" (I/P, jaune et blanche), "P-II" (II/P, jaune et rose), "P-III" (III/P, jaune et verte), "Sbc I-III" (III/I 16', pour SuBoctavCoppel, blanche et verte), "Spc I-III" (III/I 4', pour SuPeroctavCoppel, blanche et verte), "Spc. III" (III/III 4' toute verte). Viennent ensuite "Tutti" (blanche), "Walze ab" (annulateur de crescendo), et "H.A." (pour "Handregister Ab", blanche, retrait des jeux sélectionnés par domino pour les plans sonores où la combinaison libre est activée - c'est le même principe à Cronenbourg ou Benfeld).
La combinaison libre peut être appelée indépendamment pour chaque plan sonore. (Ce qui permet de dire qu'il y a une combinaison libre par plan sonore.) Cinq pistons à accrocher blancs sont placés en haut et à gauche de la console, repérés par des porcelaines rectangulaires ; de gauche à droite : "F c.I" (blanche), "F.c.II" (rose), "F.c.III" (verte), "F.c.Pedal" (jaune), et "General Freie Komb." (blanche, pour appeler les 4 en même temps). Les jeux dont les dominos sont appelés s'ajoutent à ces combinaisons, à moins que le piston "H.A." ne soit enfoncé.
L'indicateur de position du crescendo est placé en haut à droite de la plaque d'adresse. Il est linéaire et gradué de 1 à 15. Le piston "Walze ab" permet d'en annuler les effets quelque soit la position de la pédale basculante. A gauche du cadran de crescendo, il y a un bouton de sonnette, probablement pour appeler le souffleur.
Il n'y a que deux commandes à pied, repérées par des porcelaines rectangulaires blanches : la pédale basculante du crescendo "Crescendo" et celle de l'expression du récit "Schwellkasten". Banc dont les flancs figurent une lyre, mais sans "cordes", et avec un casier de rangement.
Plaque d'adresse noire en laiton, placée au centre et en haut de la console, et disant :
Cette plaque est du même modèle que celle de Cronenbourg, St-Sauveur (1907), mais aussi de l'église protestante de Benfeld (1916). Cette plaque comporte la représentation des deux faces d'une médaille récompensant un prix d'exposition : à droite, une figure féminine drapée portant (ou distribuant) des fleurs (ce n'est pas la "semeuse" d'Oscar Roty, bien qu'elle y fasse penser !), à gauche, le blason couronné de la ville de Metz ("Parti d'argent et de sable") muni d'une légende circulaire : "Kunst Gewerbe Ausstellung. Exposition des Arts et Métiers - Metz 1892". Notons que sur la plaque de Westhoffen, un impact malheureux (ou une erreur lors de sa réalisation) en forme de barre horizontale inférieure transforme le "9" de 1892 en un "2", et donne l'impression que la date est 1822.
C'est sûrement un des plus beaux orgues de France. L'un de ceux dont l'histoire est la plus significative, aussi. C'est à coup sûr un des orgues les plus intéressants d'Alsace, qui a beaucoup à raconter, et dispose d'une "aura" étonnante.
Mais il est à l'abandon.
Evidemment, de nombreuses questions deviennent obsédantes : comment est-ce possible ? Qu'est-ce qui va mal dans notre société qui autorise un pareil gâchis ? Où en sont ses valeurs ? "Il n'y a pas assez de moyens..." Et du coup, les entreprises de facture d'orgues ferment, et on payera le chômage à leurs employés au lieu de bénéficier de leurs compétences. Où est la logique ?
Et qu'est ce qui va de travers dans le monde de l'orgue alsacien ? Est-ce une question d'argent ? Non, puisqu'on dépense régulièrement des fortunes pour des instruments sans grand intérêt en invoquant les noms de facteurs "célèbres". Des montants à 6 chiffres sont dépensés dans ces opérations, sous les applaudissements, alors que pour le prix de chacune, souvent 5 à 10 orgues différents, de grande valeur, aurait pu retrouver leur voix... Bilan : on a quelques orgues "d'élite" (qui, 2-3 semaines après leur inauguration en grande pompe, n'intéressent souvent plus grand monde), et... de plus en plus de vrais trésors muets.
Déjà dans son état actuel, muet, abandonné, mutilé, cet orgue d'exception est une machine passionnante, pleine de secrets et de souvenirs. Il n'est vraiment plus jouable (contrairement à beaucoup d'instruments déclarés "muets" alors qu'ils ne le sont pas du tout). La pédale produit un cluster à l'appel du moindre jeu, et, aux manuels, les notes muettes sont tellement nombreuses que toute exécution d'une pièce est impossible. Quand on a vu les tuyaux déposés à l'intérieur, on ne s'en étonne pas... Mais les tuyaux qui parlent permettent d'imaginer les prestations sonores de l'ensemble : leurs voix - tant qu'ils en auront une - sont autant de promesses assurant l'intérêt et le succès d'un relevage. Celui-ci, pourtant, à ce qu'on a compris "n'est pas pour demain". Comme on disait en 1972, "Demain ? Demain il n'y aura sans doute plus d'orgue". Que nous restera-t-il, d'ailleurs, "demain" ?
Sources et bibliographie :
Remerciements à Mr le pasteur Boesenbacher.
Photos du 29/02/2020.
Photo de l'orgue Koulen.
PM67001138 ; PM67001139 pour le buffet. Palissy se trompe en avançant que "Le buffet date probablement de 1828, date de la construction de l'orgue par Stiehr-Mockers." En 1828, il n'y avait de toutes façons pas de buffet néo-gothique. Et Xavery Mockers aurait réalisé un buffet auto-porteur. La (magnifique) partie centrale est de Koulen (1874) et les parties latérales sont de Dalstein-Haerpfer (1912). Il n'y a pas de "Stiehr" là-dedans. Pour la partie instrumentale (PM67001138), on peut éventuellement parler de Stiehr, vu que le métal ou le bois de certains tuyaux actuels ont effectivement appartenu à l'orgue Mockers du lieu. Mais on ne peut en aucune façon attribuer ces jeux à la maison de Seltz, car ils ont simplement servi de matériel de base pour réaliser de nouveaux jeux. La fiche IM67010520, par contre, attribue clairement l'orgue à la maison Dalstein-Haerpfer ; elle paraît bien mieux documentée et donne des informations cohérentes avec le reste des sources et l'étude sur place.
Localisation :