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| Andolsheim |
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Artzenheim, St Jacques-Majeur
Curt SCHWENKEDEL, 1968
SCHWENKEDEL
| Composition, 1986 | ||||||||||||||||||||||||||||||
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 | Jeux coniques, Anches "à l'allemande", Mixtures "à la nordique", harmonisation "à Plein-vent", Principaux à la Pédale, voici un orgue très "typé", comme aimait en faire Curt SCHWENKEDEL dans les années 60. Cet instrument a été posé en 1968 dans un édifice qui avait été très endommagé en 1940 et 1945. |
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Il y avait un orgue à Artzenheim avant la Révolution.
En 1844, Antoine HERBUTE proposa de le remplacer.
Mais c'est Claude-Ignace CALLINET qui plaça un orgue neuf, en 1853.
C'était un assez grand instrument, de 34 Jeux sur 3 claviers, sans Positif de dos, extrêmement flûté, avec des Anches "garnies de cuir fin".
C'était sûrement déjà un orgue très "romantique" !
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Dans l'orgue neuf de 1968, on retrouve tous les traits caractéristiques de Curt Schwenkedel, toutes les recettes qui firent le succès de ses instrument les plus réussis, comme Marienthal, Seltz ou Strasbourg, St-Jean.
On note aussi la Rauschpfeife, Mixture d'esthétique nordique, que Schwenkedel avait déjà construite au Couvent de Ribeauvillé (1966), à Strasbourg, St-Jean (1967), et qu'il posera à nouveau à Herrlisheim, St-Arbogast (1972).
L'architecture, avec les tourelles de Pédale encadrant l'ensemble et avec un "Récit" placé en Oberwerk, est très "nordique", comme les Mixtures de cet instrument. Arp Schnitger n'est pas loin, et Schwenkedel se rapproche du style qu'il mettra en pratique pour l'orgue de choeur de Colmar, St-Martin (instrument qui, rappelons-le, inspira la construction du Grand-orgue).
Mécanique : à Equerres (Console indépendante tournée vers la nef).
Sommiers à Gravures.
Tirage des Jeux électrique.
Il y a une Combinaison fixe (Tutti), une Combinaison libre, un Appel des Anches, un Appel des Mixtures, et un Appel "Jeu à main".
Sources :