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Les orgues de la région d'Ensisheim
Biltzheim, St-Georges
Orgue authentique (à part 2 décalages de jeux).
L'orgue Martin et Joseph Rinckenbach de Biltzheim.
Les photos sont de Martin Foisset, le 24/06/2018.L'orgue Martin et Joseph Rinckenbach de Biltzheim.
Les photos sont de Martin Foisset, le 24/06/2018.

L'orgue de Biltzheim a été construit au cœur de la Belle époque, en 1904, par Martin et Joseph Rinckenbach, d'Ammerschwihr. A l'exception d'une légère transformation (réversible) menée en 1983, il est parvenu intact jusqu'à nous.

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Historique

Un premier orgue avait été placé dans l'église de Biltzheim en 1777, par Martin Bergäntzel. [IHOA] [PMSBERGANTZEL] [ITOA]

Ce qui explique les jouées du buffet actuel, qui proviennent très probablement de cet instrument. C'était le deuxième orgue construit par Bergäntzel, menuisier et ébéniste de formation, qui avait travaillé avec Louis Dubois (mort en 1766). Il commença à accepter des commandes d'orgues complets après le départ de Jacque Besançon, "successeur naturel" de Dubois à Ammerschwihr, en 1776.

L'instrument a probablement été acquis par Biltzheim dans la dynamique suscitée par la rénovation de l'église, intervenue à partir de 1755 (consécration le 04/10/1777). On connaît le nom de quelques-uns de ses organistes dans la première moitié du 19ème siècle :

- Jean Vonflie a été révoqué "pour ignorance et mauvaise conduite" le 04/09/1805 ("17 Fructidor an XIII", soit 5 jours avant l'abrogation du calendrier révolutionnaire qui vivota jusqu'au 01/01/1806).

- Son successeur, Nicolas Seyller conserva le poste jusqu'en 1821, mais fut également renvoyé à ce moment-là.

- Le 01/04/1821, André Michels, instituteur et greffier, devint organiste à Biltzheim. Il le resta au moins 30 ans, car était encore en place en 1851.

En 1812, l'orgue a été réparé par un facteur semi-itinérant Andreas Bernauer, originaire de Todtnau. [IHOA] [PMSBERGANTZEL]

Il était plutôt actif dans la région à l'époque, puisqu'on le retrouve à Heiteren en 1801, Dessenheim en 1802, Logelheim en 1802, Fessenheim entre 1802 et 1806. Il a entretenu l'orgue de Dietwiller entre 1805 et 1814. Peut-être était-il apparenté à Blasius Bernauer (1740-1818) que l'on retrouve au couvent de Luppach, où il construisit un orgue en 1770 (son buffet est aujourd'hui à Grentzingen). Mais le fils "connu" de Blasius s'appelait Xaver.

L'instrument fut encore réparé en 1859 par François Antoine Berger. On apprend qu'il disposait de 15 registres à ce moment. [IHOA] [Barth]

Les orgues Bergäntzel de Saasenheim et de Biltzheim devaient beaucoup se ressembler, puisqu'ils étaient contemporains et dotés du même nombre de jeux. S'il nous reste plusieurs jolis buffets de Bergäntzel, force est de constater que pas grand-chose d'instrumental n'a pu être conservé au cours de l'histoire. C'est - évidemment - parce que tous les facteurs du 18ème n'étaient pas des génies, loin s'en faut. Martin Bergäntzel, excellent ébéniste, était venu à la facture d'orgues un peu par nécessité.

On trouve des éléments de Bergäntzel dans l'orgue de Saasenheim (pour lequel un véritable effort de reconstitution a été entrepris en 2006). Les attributions à Bergäntzel des instruments de Rixheim (1787, Franciscains de Kaysersberg), Landser (1789) et Wettolsheim sont "traditionnelles", leurs parties instrumentales étant en pratique des reconstructions du dernier tiers du 20ème siècle. Peu durables, les orgues Bergäntzel commencèrent à être remplacés dès 1832 (Wihr-au-Val). Il ne faut donc pas s'étonner du fait qu'au début du 20ème siècle l'orgue de Biltzheim dut être remplacé dans sa totalité. En fait, on en garda les jouées.

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Historique

C'est en 1904 que Martin et Joseph Rinckenbach achevèrent l'orgue actuel de Biltzheim. [IHOA] [ITOA]

Comme le premier, le second instrument de Biltzheim vint donc également d'Ammerschwihr. Et avait 15 jeux. Les Rinckenbach peuvent être considérés comme les (lointains) "successeurs" de Louis Dubois et Martin Bergäntzel. L'instrument est contemporain de ceux d'Urschenheim (fort bien conservé) et de Stotzheim (qui avait été fortement altéré en 1949 et 1974, mais a bénéficié d'un relevage en profondeur en 2018).

C'est une époque où le monde de la facture d'orgues était en constante évolution. Il était animé par des musiciens passionnés et dévoués, comme Henri Wiltberger, Friedrich Wilhelm Sering (mort en 1901, mais sa dynamique était encore bien vivante), ou des organistes comme Emile Rupp et Albert Schweitzer. Ce dernier écrit, en mai 1908 dans une lettre à son cousin pasteur à Balbronn, que les maisons Dalstein-Haerpfer de Boulay et Rinckenbach d'Ammerschwihr travaillent mieux que toutes les autres. De fait, on assiste à l'émergence d'un style spécifique, inspiré par le "Spätromantik" allemand et le romantisme français. Le style élaboré Cavaillé-Coll (mort en 1899) avait été promu en Alsace par Joseph Merklin (11 instruments posés en Alsace entre 1860 et 1878). Le milieu culturel alsacien, renforcé par les nombreux musiciens allemands de talent qui avaient rejoint la région depuis 1870, aimait beaucoup l'orgue romantique français. Mais ne cherchait pas à l'imiter : il s'agissait d'en retenir les meilleures idées, pour élaborer un style spécifique. L'orgue de Biltzheim illustre parfaitement cette démarche, ce qui renforce son intérêt historique :

Le grand-orgue est construit autour du "carré d'or" des jeux de fonds romantiques : un Principal, un Bourdon, une Flûte ouverte et une Gambe. On complète par un Bourdon 16' pour assurer les fondamentales, un Principal 4', et une Mixture grave (2'2/3 à l'origine) "de couronnement", car on ne l'appelle généralement que pour finaliser le tutti.

C'est au récit que l'on trouve les composantes romantiques françaises, avec la Flûte harmonique 4' (que Rinckenbach appelle "traverse" par tradition locale) et l'anche, qui est un Basson/Hautbois. Le reste du récit se compose de l'incontournable Voix céleste, et les 3 jeux restants ont été choisis suivant une méthode caractéristique de l'orgue romantique allemand, consistant à rechercher pour le second clavier des "Alter Ego" de ceux du premier. Au Principal 8' correspond le Geigenprincipal, à la Gambe le Salicional et à l'Octave le Gemshorn (4' à l'origine). Dans un perpétuel souci d'équilibre, le Salicional est moins gambé que son Alter Ego, alors que le Gemshorn l'est plus. On note au passage l'importance de ce Gemshorn en 4' : son décalage d'une octave vers le haut (en 2'), effectué en 1983, est dommageable car il ruine la logique ayant déterminé la composition.

La pédale n'a que deux jeux : la Soubasse 16', évidemment, et un 8', qui se trouve être une Gambe, et pas une Flûte. Comme tous les orgues post-romantiques, celui-ci est conçu pour tirer profit des accouplements : le 8' de pédale sera souvent amené par une des deux tirasses.

Egalement caractéristique du style symphonique est l'accouplement à l'octave grave du récit sur le grand-orgue, conférant à ce dernier une Flûte harmonique 8' et une solide base en 16'. Bien que doté de 15 jeux seulement, l'instrument se devait d'évoquer les ambiances orchestrales chères au public et aux organistes.

L'orgue a été légèrement transformé en 1983 par Michel Gaillard, par décalage de deux jeux. [ITOA] [SiteGaillard]

Le Gemshorn 4' a été "décalé" une octave plus haut, en 2' (ce qui implique la perte de l'octave grave), et la Mixture a également été transposée une octave plus (trop) haut, pour la faire sonner en 1'1/3 (au lieu de 2'2/3, comme cela figure toujours à la console). C'est probablement à cette occasion qu'a été posée la façade actuelle (muette), car elle était récente lors de l'inventaire de 1986. [ITOA]

La réputation de cet instrument a injustement souffert de plusieurs erreurs ou affirmations douteuses qui se sont glissées dans des articles ou publications parus dans les années 2000 :

- Le (par ailleurs excellent) "Patrimoine des Communes du Haut-Rhin" attribue curieusement cet orgue à Valentin Rinkenbach, ce qui est impossible puisque Valentin Rinkenbach est mort en 1862, soit 42 ans avant la construction de l'orgue de Biltzheim. L'article contient de plus une affirmation très surprenante : "Cet orgue présente la particularité d'être un instrument à traction pneumatique et de ne disposer que d'un clavier à quinze jeux". L'instrument a certes 15 jeux, mais deux manuels et pédale ; et on ne voit pas bien en quoi la transmission pneumatique serait une particularité, vu que son usage était systématique à cette époque. Cet instrument est, au contraire, représentatif de la dynamique de création alsacienne du début du 20ème siècle.

- Un autre article (dont nous ne donnerons pas l'origine afin de n'embarrasser personne), appartenant à une série normalement destinée à promouvoir les orgues de la région, cherche visiblement, et de façon incompréhensible, à discréditer cet instrument. Il suffit pourtant d'ouvrir le buffet pour constater la grande qualité de la facture, son homogénéité, et la disposition des éléments : elle est certes peu commune, mais fort efficace dans ce type d'acoustique. L'auteur ignore probablement les qualités du "Spotted" et se réfère à de vagues idées préconçues. Pour "en rajouter", l'article pose aussi une absurde question : "Quelle logique a animé les frères Rinckenbach lors de la construction de cet instrument ?...". Martin et Joseph Rinckenbach n'étaient pas frères, mais père et fils. Et la "logique" était tout simplement de doter Biltzheim d'un instrument symphonique d'excellent niveau à un coût abordable, sachant que l'acquisition d'un tel orgue a dû représenter un effort considérable (Biltzheim comptait 222 habitants en 1905). Démarche couronnée de succès.

Il est donc grand temps de rétablir la vérité, en partant des faits. D'abord, comme la façade est muette, toute la tuyauterie sonore d'origine (1904) est encore là, à l'exception de l'octave grave du Gemshorn (et peut-être celle d'un ou deux rangs de la Mixture). L'orgue est aujourd'hui (2018) certes très empoussiéré et mériterait un remplacement des membranes et relais (pièces d'usure), mais fait preuve de grandes qualités, qui laissent imaginer sa sonorité après un bon nettoyage. Outre ses performances "intrinsèques", cet instrument est aujourd'hui d'une importance historique considérable : resté très authentique, c'est un témoin précieux de l'élaboration, entre 1870 et 1935, d'un vrai style d'orgue alsacien.

Le buffet

Le buffet néo-classique date de 1904. Il est très voisin de celui d'Urschenheim (1904 également), et constitué de trois plates-faces, la plus grande au centre, dotées d'arcs en plein cintre. L'ornementation est constituée de piliers corinthiens et de motifs géométriques en relief. Les jouées semblent effectivement plus anciennes, et pourraient donc tout à fait devenir de l'orgue Bergäntzel (18ème). En tous cas, elles s'harmonisaient avec le style néo-classique de l'ensemble, et leur conservation dote l'instrument d'un "ancrage" dans son passé. Les couronnements sont constitués de pots et de trophées. Ceux-ci comportent, comme à Urschenheim, des coquilles St-Jacques. Ce dessin de buffet sera décliné par la suite dans une version à chapiteau central interrompu et plates-faces doubles, à Schweighouse-Lautenbach (1908).

Caractéristiques instrumentales

Composition, 2018
Grand-orgue, 56 n. (C-g''')
Bois, puis c'-g''' en métal
Entailles de timbre
Tout en métal ; basses avec manchons à entaille de timbre intégrée
Quelques entailles en trou de serrure
Entailles de timbre
Décalée (marques au feutre) ; reprises sur c et c'
Récit, 56 n. (C-g''')
C-H bouchés
C-H en bois
(c-g''')
Harmonique à partir de c'
Décalé (4' à l'origine)
C estampillé 'basson musette'
Pédale, 27 n. (C-d')
En bois ; rouleaux
I/P
[IHOA] [Visite]
Console:
La console latérale.La console latérale.

Console latérale accolée sur le côté gauche, fermée par un volet coulissant. Tirants de jeux de section ronde, disposés en gradins de part et d'autre des claviers, munis de porcelaines orientées vers le haut à 45° (l'extrémité du triant, où se situe d'habitude le pommeau, est munie d'un point blanc). Il sont du même modèle qu'à Zellwiller (1899), Dauendorf (1904), Romanswiller ou Kogenheim (1905). Les porcelaines sont à fond blanc pour le grand-orgue, rose pour le récit, et jaune pour la pédale. Claviers blancs. Joues légèrement arrondies. Les gradins sont munis d'un petit chanfrein concave. (Dans lequel peut se loger un crayon !)
Commande des accouplements et tirasses par pédales-cuillers à accrocher, en fer forgé, et repérées par des porcelaines rondes disposées tout en haut de la console : (à gauche de la plaque d'adresse) "Suboct. koppel I. z II." (II/I 16'), "Pedal koppel II." (II/P), (à droite) : "Pedal koppel I." (I/P), "Manual koppel" (II/I). Il n'y a ni expression ni tremblant.
Commande des combinaisons fixes par 5 pistons blancs, situés sous le premier clavier, au centre, et repérés par de petites porcelaines rondes placées en regard, entre les deux claviers : "PP.", "P.", "MF.", "F", et "0." pour l'annulateur. Banc dont les flancs figurent une lyre.
L'intégralité de la console a l'air de 1905, sauf les poignées, dont la fixation a malheureusement éraflé les joues du premier clavier. Les poignées d'origine étaient probablement du même modèle que celles du Hohwald, de Kogenheim ou d'Urschenheim, à anses mobiles.

Une des poignées de la console du Hohwald (29/06/2018).Une des poignées de la console du Hohwald (29/06/2018).

Il y a un tirant immobilisé (et sans nom de jeu), en haut à droite. Il n'est vraisemblablement pas prévu pour un "Calcant", puisque le souffleur se tenait juste à gauche de l'organiste.

Plaque d'adresse en position centrale, au-dessus du second clavier, constituée de lettres en laiton incrustées sur fond noir, et disant :

M&J.Rinckenbach
Orgelbauer in
Ammerschweier Ober-Elsass
Op 84.
La plaque d'adresse Rinckenbach à Biltzheim.La plaque d'adresse Rinckenbach à Biltzheim.

Cette plaque est spécifique car il n'y a pas de point à "M", et il est spécifié "Ober-Elsass", (et non "i.Els."). Le mot "Elsass" semble avoir été corrigé, le "a" ayant été obtenu à partir d'un "s", et un "s" final ajouté. Si bien qu'une première version paraît avoir été "Elsss".

Transmission:

Pneumatique tubulaire (notes et tirage des jeux). Très sensible et agréable à jouer.

Sommiers:

Sommiers à membranes, d'origine (1904).

Les sommiers manuels sont diatoniques, en mitre (basses au centre). Le récit est au fond, et le grand-orgue en avant ; ils sont séparés par une passerelle d'accord.

La pédale est diatonique, en "M" (basses aux extrémités), et logée à l'avant du grand-orgue. (Comme à St-Hippolyte.)

Tuyauterie:

La tuyauterie est de belle qualité, très étoffée. Elle est entièrement homogène. Une bonne part des tuyaux métalliques sont en Spotted, un alliage qui, décidément, gagne ses lettres de noblesse. Les Bourdons sont à calottes mobiles, et les jeux ouverts dotés majoritairement d'entailles de timbre. Le Flauto dolce est doté de manchons mobiles dans lesquels sont pratiquées les entailles de timbre. Biseaux à dents. La tuyauterie de pédale est placée en avant du buffet, avec les bouches orientées vers l'arrière, et donnant dans le soubassement : l'idée est acoustiquement très intéressante.

Une vue sur la tuyauterie du grand-orgue.
De bas (accès) en haut (Gambe de pédale, vers l'avant de l'instrument) :
la Mixture, l'Octave, le Bourdon 8', la Flauto dolce
(on distingue bien l'aspect "peau de léopard" du Spotted),
le Bourdon 16' (basses en bois), la Gambe, et le Principal.Une vue sur la tuyauterie du grand-orgue.
De bas (accès) en haut (Gambe de pédale, vers l'avant de l'instrument) :
la Mixture, l'Octave, le Bourdon 8', la Flauto dolce
(on distingue bien l'aspect "peau de léopard" du Spotted),
le Bourdon 16' (basses en bois), la Gambe, et le Principal.
Une vue sur la tuyauterie du récit.
De bas (accès) en haut (fond de l'instrument) : le Hautbois,
le Gemshorn (conique, malheureusement décalé une octave trop haut),
la grande Flûte traverse (harmonique), le Salicional,
la Voix céleste, et le Geigenprincipal (lui aussi en Spotted).Une vue sur la tuyauterie du récit.
De bas (accès) en haut (fond de l'instrument) : le Hautbois,
le Gemshorn (conique, malheureusement décalé une octave trop haut),
la grande Flûte traverse (harmonique), le Salicional,
la Voix céleste, et le Geigenprincipal (lui aussi en Spotted).

Cet instrument tient parfaitement les promesses de sa belle plaque d'adresse. Il est resté remarquablement authentique. Il est desservi par une traction très agréable, et il est remarquablement adapté à l'acoustique de l'édifice, confirmant une fois de plus l'intérêt d'une large palette de jeux de 8' dans le cas d'une réverbération courte. Son état est tellement proche de sa configuration d'origine (1904) qu'il mériterait vraiment la remise en état des deux jeux décalés : il serait alors à nouveau entièrement authentique !

Outre ses qualités musicales et son intérêt historique, cet instrument serait particulièrement adapté pour l'enseignement, car il permet d'adresser la quasi totalité du répertoire romantique européen (1840-1930) en ne se sevant que des jeux pour effectuer les nuances (il n'y a pas de boîte expressive).

Les orgues de ce style sont devenus extrêmement précieux dans un paysage considérablement appauvri par la vague "néo-baroque" qui a sévi à la fin du 20ème. Biltzheim a su garder un orgue post-romantique pratiquement intact, contribuant aujourd'hui à la diversité de l'orgue alsacien.

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Immatriculation de l'orgue actuel : F680037001P02
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